Par ailleurs, dans l'âme, il y a un trou, par où partiront des choses qui ont entré là, de bon gré, fermentant du plaisir pour épanouir le gaz des songes, qui ont fait vivre sans vivre, ou parfumé la vie.
Qui a de la peine de l'amputation qu'en lui s'est fait, d'éthérées embrasses perdues, caresses qui n'ont pas touché les souvenirs d'une haleine, d'une odeur à femelle qui antan l'a étourdi.
Que l'on pense qu'à ce point arrivé, dont par le trou marche, comme qu'il ne marchât pas, un corps fantôme dans la brumeuse nuit du néant, lui donnant le dos, pour jamais, peut-être.
Là, où ne reste guère que le vide.
Qu'on le remplie du vin (mieux rouge, il offre plus de la couleur quand même) qui avec sa bonne caritative présence aidera-t-elle à créer nouveaux, de si bien éphémères songes, ils ne seront pas, au moins, soumis ; on a gagné, ils seront encore euphoriques, et aussi diversifiés, selon on change de vin (ce qu'il est conseillé, chaque vin donne un point).
On peut être malheureux ayant des femmes, quelque chose qui ne s’en passe pas ayant du vin.
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