samedi 30 janvier 2021

MAUVAISE CHANCE : JOUAIENT LES ROUGES

    Les prétendus puissants, incapables de se reconnaître impuissants, pour convaincre le monde qu’ils ne sont absolument pas prétendus, sont capables de tout faire.


    Donc, ils font du chemin de la vie, aux autres, toute une pente de plus en plus prononcée, jusqu’à s’en faisant immontrable, en un geste de fausse magnanimité, les faux magnanimes adoucissent le calvaire, en aménageant la pente d’un escalier, donc ses marches, au fur et à mesure que l'on monte, se font si hautes qu’il faut, pour les escalader, s’aider, les improvisés escaladeurs, les uns aux autres.


    Là-haut, le chemin devient falaise… sans fond. Du monde-là, épuisé et réfléchissant, rigolent les prétendus qui y sont récemment arrivés, aisément, en ascenseur.

    Poursuivons la route : tous !

    … et pour tous, la descente est la même.

jeudi 28 janvier 2021

DE LA TERRE AU CIEL CHEMIN CHEZ BACCHUS

    C’est là-haut, dans les cieux.

    Dont j’aimerais que mon esprit se tienne.


   
En attendant que mon corps.

    Gisant sur terre… Abandonné !

    Petit à petit, se transforme en poudre.

    Fait.


 
   Il ira, voyageant parmi les vents.

    Rejoindre l’esprit pour l’habiller.

mardi 26 janvier 2021

AVANT TOMBER EN LÉTHARGIE IL AVAIT UN MONDE QUI DANSAIT

    Dans un pays lointain, depuis longtemps, l’homme, en faisant sonner la flûte, faisait, fait encore, danser des serpents venimeux.


    Sans sortir de chez nous, il n’y a pas beaucoup, un homme jouant du piano pouvait faire danser une petite multitude de paroissiens.


    À nos jours, un politicien (ou quelque chose comme ça) mis dans la boîte idiote est capable de mettre en léthargie tout un monde.

samedi 23 janvier 2021

INCONTINENCE CAGELEUSE

    L’homme est (bon ! Sommes) une bizarre bête prise de l’encagement.


    
Il (soit, nous) est allé encageant des animaux tous, sans épargner ni les poissons et, en son (notre) empressement encageant, on est arrivé à encager jusqu’à des plantes.


    
Maintenant, ne nous restant rien à encager nous encageons nous-mêmes.

mercredi 20 janvier 2021

LA VOLATILITÉ DE L'IMBÉCILITÉ LA REND FORT CONTAGIEUSE

    Compte tenu, que Dieu « l’impitoyable » est partout (ce qu’il se dit au moins), il doit être si incommensurable que tout l’espace dont il se déploie.


    Pourtant, nous, dont chacun n’occupe qu’un infime espace de l’infime planète concernant l’Univers dont elle est subjuguée à une étoile des milliers qui façonnent la Voie Lactée. Celle-ci qui n’est qu’une des infinies galaxies qu’il y a partout celui-là... et malgré, l’impitoyable s’en prend, tout semble, à nous.


    Est-ce qu’il n’y aura pas d’autres créatures prêtes à se faire taquiner par l’impitoyable ? Ou... est-ce qu’elles ne sont aussi imbéciles que nous ?

samedi 16 janvier 2021

HEUREUSEMENT, LE MONDE EST PLUS SÉRIEUX QUE NOUS

    On vit parmi un monde bizarre.


   Même en sachant qu’on subit de la médiocrité dominante à cause.


    On la nourri
t, complaisante.

jeudi 14 janvier 2021

NE FAITES JAMAIS CONFIANCE À QUI A UN SEUL DOIGT

    Chacun a son propre avis sur chaque sujet, quoi qu’il en soit ; et si ceux-ci ne sont mieux que ceux-là, ils ne seront, non plus, plus regrettables.


    Les avis, dans un monde aussi nombreux que le nôtre, surchargent l’atmosphère de la pensé
e universelle en y façonnant des nuages orageux.


    Le jour
arrive progressivement, je pense, dont ces nuages- se frôleront. Seulement de penser la tourmente qu’éclatera, cela me fait peur.

mardi 12 janvier 2021

LE BIPÈDE DÉPLUMÉ, LE POILU ET LA POULE

    Depuis qu’un bipède déplumé et un quadrupède poilu ont fait de l’amitié, ils vivent ensemble, heureux, tous les deux.


    Un jour, le poilu fit courtiser une p
oilue ; faveurs obtenues, chacun est rentré chez soi.


    Autre jour, le
plumé fit faire autant que le poilu chez une poule ; sans consommer, il est rentré chez lui avec la plumée.

    Maintenant, aucun de tous les trois ne vit pas joyeux.

samedi 9 janvier 2021

LE SAC À DOS OÙ S'EMMAGASINENT LES SOUVENIRS

    Le sac à dos, qui se tient sur le mien, celui-là dont les événements passés au long de ma vie se sont allés, emmagasinant, ceux-ci qui l’ont fait de plus en plus lourd.


    Lourdeur que je dois supporter jour le jour inlassablement.


    Même que, inlassablement,
je cherche où ces événements sont passés, pour les enterrer en paix ; mais non le temps, sinon les hommes, ceux-ci ont tout rasé.

mercredi 6 janvier 2021

L'ÉTAT NATUREL DE L'HOMME

   Le réveil fit irruption dans mon sommeil. Ils sont les sept heures du matin dont à cette époque il est la nuit, y malgré je sors du lit.

    Après avoir fait du café, je le bois en regardant, par la fenêtre, le temps ; il est obscur encore, il a l’impression que froid. Je le dois le dos pour me concentrer à me mettre faire de la gymnastique et en me concentrant, ma tête se met à penser.

   En pensant, j’en déduis que l’état naturel de l’homme est allongé ; donc, je décide de retourner tout de suite à l’état naturel.

mardi 5 janvier 2021

TROIS SUPPOSITIONS PARMI D'AUTRES

    Pour commencer, supposons que l'on est quelqu’un corpulent, voire obèse pour nous entendre, de qui son amoureuse pense, et même se vante partout de son amoureux, dans le rôle d'un type fort. On ne doit pas le douter : elle y est folle amoureuse.


    Pourtant, en géométrie « comme dirait Simenon » en supposant que l'on
soit un type costaud, si sa prétendue amoureuse, même en le sachant, veut penser, ainsi que revendiquer, que l'on est un mec tout gros. Donc, elle n’est que ça : prétendue.


    Alors que, et pour fermer le cycle de suppositions, supposons que l'on
est un type anodin, voire une petite chose, de ce fait, presque femme aucune ni verra en lui, ni désirera de lui qu’un laquais. Avec qui elle, parfois, forniquera pour lui garder heureux.

samedi 2 janvier 2021

LE COMPLIQUER L'EXISTENCE À CHRONOS

    Souvent, une bizarre hâte de vivre nous fait glisser, insolemment, dans l’espace de Chronos.

 


   Parfois, l’on y piétine même.

  


    Quand, autant le sage que simple, comme éducatif, c’est de marcher, doucement, par là.