dimanche 30 octobre 2016

MIEUX NE PAS TROP SE CIVILISER

    Il était une fois un renard qui en cherchant de se faire la vie facile ruse un homme, pour le faire croire qu'il s'est laissé faire domestiquer, pour vivre à ses dépenses.
 

     Chez celui-là qui le renard a choisi pour maître, celui-ci a bien compris que tout ce qu'il fallait faire n'était plus que le chien de la maison pour avoir de la nourriture et se garder des inclémences du temps, payant cela comme tribut, tandis qu'il était sous protection, avec sa liberté.
 

    Un jour pris le renard de la nostalgie de la liberté, il a voulu la reprendre ; mais il ne la retrouve pas nulle part… il n'est maintenant qu'un animal domestique !!!

vendredi 28 octobre 2016

UN JOUR AVEC EMMANUELLE, PAS PLUS DE SUITE

    Il pleuvait la soirée dont Emmanuelle et Emmanuel se promenaient en amoureux. L'allée faisait d'abondants flots lesquels Emmanuelle esquivait, gracieusement, à elle. Emmanuel pour ne pas débarrasser sa main de la main d'Emmanuelle subissait en plus les uns il se trouvait à son pas les autres qu'elle se faisait esquiver.
 

   
La nuit Emmanuelle avait rentré chez elle les pieds secs
, même chauds. Emmanuel fit autant bien qu'aux pieds trempés.
 

   
Au
lendemain, tandis que, Emmanuel ne put pas sortir, car la veille, il avait touché un gros rhume. Emmanuelle se promenait l'après-midi sous un soleil de plomb avec un autre Emmanuel quiconque, qui l'avait gentiment offert son chapeau parce que Ra ni le chauffasse trop la tête ni le flétrisse son beau sourire.

mercredi 26 octobre 2016

UNE HISTOIRE QUI SE RÉPÈTE

    L'automne fonce dans l'hiver comme en fuyant de l'été. Les feuilles des arbres, une fois dorées, tombent dorant le manteau vert qui leur ombre auparavant a maintenu sa couleur fraîche.


   Chez nous les mouches déambulent, pusillanimes, en attendant la mort, soit qu'elles ne sont maintenant presque pas des hôtes gênantes, mais sa mort ne veut pas dire anéantissement ; elles ont laissé leurs larves hivernantes.


   Or, quand le printemps en fuyant l'hiver, il fonce l'été, lorsque les feuilles repoussent ; le manteau reverdira, les larves écloront et à nouveau on aura de gênants hôtes partout.

mercredi 19 octobre 2016

L'INTRÉPIDE AMOUREUX

    En voyant un intrépide amoureux, s'abandonner son amoureuse dans les bras de la misanthropie, dont elle faisait tout pour qu'on l'aperçût heureuse, celui-là, pour la tenir en les siens, s'abandonne lui aussi dans ces isolés bras-là.


   À un extroverti amoureux, devenir misanthrope ne fut pas quelque chose de facile, et si bien l'amour peut faire miracles, s'en heurtant avec un athée… miracle n'est pas fait. L'inexpert misanthrope "en misanthropeant" par-ici, "misantropeant" par là, il n'a pas trouvé autres bras que ceux de la misanthropie, dont il quitte pour retourner au monde social.


   Oh surprise ! Qu'une fois, il y arrive, chacun ne parle qu'à un truc pourvu d'un petit écran, lequel est caressé par ceux-là du doigt, tellement qu'il fût un clitoris… parfois presque violemment, comme que s'il fût autre chose !

dimanche 16 octobre 2016

LES RONGEURS ONT GÂCHÉ LEURS DENTS

    Les rongeurs avaient gâché leurs dents en mâchant des mots à menacer le chat, qui en autre somnolait placidement comme si de rien n'était.
     

   
Éveillé, le félin se trouve aux sans dents devant sa gueule en proférant encore des menaces, éveil qu'au leur surprendre les fait se garder de leur prétendue victime.
 

  
Sans leurs défenses
, les rongeurs, bien pourrait dire n'importe qui : Bon appétit le chat ! Pourtant, le matou ne voulait aucunement mourir empoissonné.

jeudi 13 octobre 2016

L'HEUREUSE MALHEUREUSE

    Il était une fois une malheureuse que ce qu'elle aimait le plus était précisément d'être malheureuse, se trouvant à plus malheureuse plus heureuse.
 

    Un jour le hasard fit trouver Pandore et Chronos tout près la maison de la susdite malheureuse. La curieuse en éveillant la curiosité chez Chronos le fit regarder, pour l'assouvir, par le trou de la serrure de la demeure de l’heureuse malheureuse. Chronos toujours complaisant il, pour faire plaisir à la malheureuse a fait que le temps coule lentement pour qu'elle puisse savourer du malheur le plus intensément. Jamais notre malheureuse avait imaginé tant de malheur à la faire joyeuse.
 

    Un autre jour Éros "l'inquiétant" fait
Bacchus donner à boire un spiritueux macéré au bonheur à la malheureuse pour de bonheur la faire heureuse.
   
  Toujours il y aura quelqu'un qui ne laissera pas aux autres être heureux à sa manière.

mardi 11 octobre 2016

CONSTANTIN POURRAIT BIEN MIEUX AVOIR FAIT FRIRE BEIGNETS

   Une fois que Constantin fut couronné empereur, en prenant au sérieux le métier, ne se daigne pas adresser à n'importe qui de la fleurie cohorte de déesses et dieux lesquels formaient part du peuple, choisissant l'un, par tous, prenant modèle d'ailleurs, absolutiste celui-là autant que lui.
 

   Le manque d'humeur en Constantin progressivement est venu faisant quitter le sourire à tous lesquels les circonstances ont fait, nous font, vivre sur les cendres de son empire. 
 

   Le sérieux « grand imbécile » depuis trente-et-un ans fabriquant l'autre « grand absolutiste » sous son absolue présence jusqu'à il a laissé d'être, mais son œuvre « le grand dieu » inopinément est resté et sa grande cohorte de marchands aussi que des marchands annexes
avec.

dimanche 9 octobre 2016

SE MÉTAMORPHOSER EN VENT POUR EXISTER

    Qui se met sous une pergola devient conditionné, obligé presque, aimer la nature qui l'entoure, ou dominer tout y parmi, qui est chose pareille que le mépriser.


   Pourtant, qui n'est pas aimant d'aimer, ou de mépriser, s'enferme dans les murs de chez-soi, les fenêtres par des volets aveuglées pour y dans s'aimer, ou se mépriser, tout seul à lui-même.


   D'où, qui fait passer sa vie pour immatérielle,
métamorphosè en vent, sans aimer ni mépriser personne, ni animal autre, ni chose, ni à lui-même : il existe.

jeudi 6 octobre 2016

BAVOIRS POUR NE PAS SE BAVER

    Nous, les nigauds humains, déguisés d'intellos aux bavoirs de pseudo-philosophes, psychologues, ou de quelques autres attributs ainsi lesquels ils en figurent, sommes uniquement de la pire racaille d'entre les animaux tous.
  

   
Cette affectueuse introduction faite, je poursuis : dissimuler le crime, le justifier même, chez le criminel, à cause des circonstances qui l'en ont mené à ouvrer, serve aux grands promoteurs du délit, souvent tous, en plus de grands démocrates « autoproclamés » lesquels se font toutefois élire démocratiquement pour l'exercer… la pauvre, et s'ils n'en sont pas, c’est « dieu » (l'un des grands monothéistes, car trop de dieux embrouilleraient tout) qui le fera à se justifier des siens, les endossant en autre sur leurs peuples, dont ils profitent, prônent leurs maîtres, à se tenir en leur « bien-être ».
 

    La démocratie est bien pourrie  (bon ! ce que ses pères putatifs nous vendent pour démocratie) dans les états. Les pots sont juste prisons de plantes. Vive donc l'anarchie ! Attention : il ne suffit pas dire que l'on est, il faut l'être.

lundi 3 octobre 2016

COLONISATION DE LA COLONISATION

    Colonisés les têtes, toutes presque, y parmi nous par nos propres parasites, on a laissé proliférer une puante vermine venue d'ailleurs dans les corps qui soutenaient celles-là.
 

    Ces parasites étrangers qui étaient sinon bien disséminés, intégrés au moyen, peu plus que rien, en devenant nombreux, ils font une toute une invasion en règle.
 
 
    Ces nouveaux parasites, desquels se servent les nôtres, qui n'en ayant assez de sucer de la société qui les accueille, ils se prennent à leur « libre » droit de monter à son dessus pour chier sur elle.