lundi 30 avril 2012

UNE RENCONTRE FORTUITE

      Ce matin en me promenant d'un bar à un autre, je me suis rencontré Épona, qui alla à toute hâte. Elle m'a raconté que ça se devait à une réunion générale de hauteur (quelque chose d'évident en s'agissant de dieux). Eh bien ! Je ferai un bref de tout cela qu'elle m'a communiqué.

       Les dieux, les nôtres (qui sinon réels, comme les autres, au moins ils sont les nôtres) ont constitué une assemblée en vue d'élucider leur relation, absolument pas équitable, avec l'impitoyable, qui venu d'ailleurs, a pris, lui tout seul par là, ils avaient l'habitude, place de commandant en chef sur les dieux natifs ; convaincu le superbe du fait, dont ceux-ci (des professionnels dans la matière, avec une expérience incontestable, que tout cela qu'ils veulent est de vivre comme les dieux qu'ils sont) qui ayant participé aux carnavals, organisés par ceux-là en se déguisant de martyrs (ce bizarre dieu qui tellement aime le sang comme habit et les entrailles comme bijoux), ils étaient devenus, en rapport À lui, agents subsidiaires.

      Nous : continue Épona, suivons à faire la fête en nous moquant de ce conard, jusqu'au temps (qui même pour les dieux coule) abolira cette mascarade fort démodée, donc comme il ne restait pas dieu qui lui prête attention, l'impitoyable se croyant le tout-puissant, ennui pour avoir avec qui faire de l'inimitié, il traîne, petit à petit, très subtilement son voisin, beaucoup plus impitoyable que lui, pour l'inviter chez lui, tellement le précédent l'en avait invité à lui. Nous, conclut Épona, avons assez avec celui-ci et le caché, trois sont trop. 

samedi 28 avril 2012

À L'OEIL D'UN DIEU

    Celui-là qui monte très haut pour regarder, en faisant figure de l'un de ses dieux imaginaires, ce qui se passe par ici-bas, peut-il bien être enveloppé là par n'importe quel nuage qui va l'empêcher être conscient où il y est par rapport, il est parti.

    Quelqu'un qui ait eu la hardiesse de s’en être mis dans pareille affaire au ci-dessus : il ne laissera pas d’opiner même à l'aveuglette, quelqu'un comme ça : il aura l'habitude de parler par parler, de voir sans voir, de ne rien sentir, d'être nul dans la capacité d'imaginer. Quelqu'un comme ça : il parlera du travail sans jamais l'en avoir fait, prétendra montrer ce qu'il ne voit pas. Il confondra la misère avec la richesse, même il croira que les autres n'ont de la disposition de raisonner, parce qu'il confond, raisonnement avec son monologue. Quelqu'un comme ça, croit qu'il peut tout arranger en son profit croyant que celui-ci est celui-là des autres. Eh voilà ! Ce que, je ne sais que l'on veut se prend par l'homme ou la femme politique (il y a par tous). 

jeudi 26 avril 2012

FOUTUE MÉMOIRE HISTORIQUE

    Quand on aime un animal n'importe lequel, pourvu qu'il ne soit pas de notre espèce. On n'aura jamais problème de relation qui ne soit traumatique ; les animaux autres que nous n'ont pas par habitude la nôtre de casser les pieds, ou bien ils répondront à l’affection de qui se l'a offert, ou tout simplement ils s'évaporeront mélangés dans un nuage de surdi-mutité, sans se faire sentir. Pourtant, s'ils y restent, bien sûr qu'ils répondront avec une délicatesse et une fidélité, il faut le dire, un peu innocent, n'important que l'individu en question soit un agneau qui vient de naître, nonobstant, il faut les traiter tellement qu'ils le méritent, sans besoin que nous étions ni anges ni bêtes.

     Par contre, si l'on aime un animal de la même espèce, toujours qu'il s'agit d'une femme, dont il y a souvent qu'ajouter la différentiation caractéristique, très commun, de l'amour en rapport à celles-là, une femme est une femme et un homme est un homme, la vie est comme ça. En conséquence, il faut faire attention à ce que l'indigeste pense, pour intenter la comprendre (en ce que l'on se peut) parce qu'elle n'en va rien faire pour vous comprendre à vous ; vous pouvez donc voir dans chaque femme une merveille différente, tandis qu'elles ne verront pas dans chacun de nous que le type qu'il y a longtemps, selon leur considération, les a faits n'importe quelle vilenie. Foutu concept de la mémoire historique qu'elles ont.  

mercredi 25 avril 2012

LA PENSÉE, NOTRE PRISONNIÈRE

    Un humain n'est que geôle et geôlier, en même temps, de la pensée qu'au dedans de chaque elle est prisonnière, vivant celle-ci et celui-là, tous les deux en un, sous une plus ou moins harmonieuse confusion, dans le fluctuant espace du néant, c'est-à-dire, dans une réalité inexistante, dont l'existence tire forme de l’insurrection de ne pas accepter l'inertie, de la fluctuation surréelle de l'espace non moins surréel, du néant.

    Nous sommes vraiment une merveille (quelques-uns, pas tous, par exemple, moi, et toi si est-ce que tu es arrivé jusqu'ici) une merveille que va disparaître, bien sûr, dans n'importe quelle convulsion du néant, mais emmerdant !

mardi 24 avril 2012

MES JEUX D'ENFANCE

    Mon père, qui était venu au monde (je suppose) autant à me dire de sa main quelque chose, comme à répondre mes si bouleversantes qu’insatiables questions (insatiabilité qui pour l'assouvir, l'âge m'a permis l'aide inestimable d'en aller la désaltérer dans les bars) il y a longtemps, il me dit, je ne sais pas si répondant à quelque question sortie de moi, ou de lui : mon fils, le roi des cieux n'existe pas, tout simplement parce que les cieux sont une République, dont toutes les forces se soutiennent, les unes les autres, pendant qu'elles y sont, pour former le perceptible, à notre insignifiante optique de perception, autant vers la grandeur comme vers la petitesse.

      Tiens donc, laisse-toi de dire conneries de rois et princes, reines et princesses, lesquelles ne sont que leurres, des humains pour vivre les moins le plus. Va-t'en mon fils jouer à la Révolution prolétaire et prend soin de faire partie des libérateurs de la classe opprimée, contre les ignorants lâches culs des oppresseurs.

      Ma tante et ma mère, deux sœurs qui faisaient, en ce qui me concerne, une dualité maternelle, regardaient mes jeux, qui sans moi, je jouais, dès un coin de la cour de la maison, en se disant sans se dire, dans un monde qui est sans être : sacrebleu ! Que le démon nous amène, de tel père tel fils.

    … Famille d’athées et insurgés ! 

DANS L'ESPACE DU NON ESPACE


    Un type, un mec, une nana, toi… peut-être, moi pourquoi pas : allongé sur le lit qui fait partie de l'ameublement, d'une chambre vide d'espoir, dont il y a aussi une chaise… vide ; une table débordante de feuilles tâchées de l'encre des stylos vides d'elle, cadavres qui gisent parmi ces feuilles-là ; une triste étagère, cimetière de livres poussiéreux des mots qui donnent forme aux mensonges d'autres, d'autres temps, inconnus que l'on prétend les connaître ; un portrait imaginaire sur un des murs, d'une connue, fixé là d'un gros clou (d'un clou comme il faut).


     Par la fenêtre ouverte de ce débarras, j'ai prétendu regarder le mouvement du monde, pauvre de moi ! Éphémère existence prétendant s'immiscer dans l'espace du non espace… il m'a vomi moi, à moi-même.

dimanche 22 avril 2012

LA BOÎTE DE LA SUPERCHERIE

    Le plus souvent, on se parle de la culture telle quelle fusse une robe, un bijou, une voiture, unes chaussures, ou quelques conneries d'autres, toujours que n'importe qu'elle ait un prix, qui sinon rende impossible, au moins rendra difficile son acquisition, condition sine qua non, pour imprégner de celle-là ; qui, à plus chère plus emblématique, au possesseur riche et sans caractère, du caractère de personne cultivée.

       La culture, la pauvre ! n'aie rien à voir avec les démons de la boîte de Pandore, par contre, si elle se répande, elle ne fera qu’agrandir la bienséance, par et pour tous, il faut tout simplement l'aimer, en fait, il sera bien sûr un prolifère amour, mais mis dans la boîte de la supercherie, elle ne servira qu'à pourrir absolument ses geôliers dans le crétinisme, aussi qu'à enfoncer le reste en la stupidité.

       Comment pourrai-je le dire, sinon poliment, au moins politiquement correct, bon, bref : Une personne de droite est comme n'importe qu’autre animal d'engrais, qui ne mange que de tout cela qu'on lui met devant sa gueule ? Excusez-les, mais sont-ils, presque, les seuls que se considèrent cultes, polis et tout ça ; la peur de sa propre gommeuse ignorance, c'est cela qui les empêche ouvrir la susdite boîte… bestioles !


jeudi 19 avril 2012

FAUSTIN ET FAUSTINE

    Le triste et malheureux cavalier sans l'en être à faute de monture, Faustin nommé, à ce qu'il faisait pauvre honneur, dont la tristesse s'était emparée, de ne pas pouvoir s'emparer lui de la belle Faustine, faisait-il cause de son échet à la malchance de ne pas avoir de cheval pour qu'il pût ? personne ne saurait jamais, aussi que ni lui-même, si pour s'approcher ou s'en éloigner de la prétendue.

      Si d'un côté, la balançoire du désir penche des cieux, dont l’instabilité est connue par tous ; ici au-dessus de la vieille Europe, plus, non trop au nord où elle est comme ci, non trop au sud où elle est comme ça, sinon entre nord et sud, où elle est comme ci comme ça : voilà le paradis de la créativité ! 

        Cependant, il faut savoir si, le désir désiré veut sortir de la propre dualité du désireux (il ne ferait pas remarquer que c'est une question de désir) pourtant, le cheval qui bien sûr il n'est si compliqué que Faust, mais pour beaucoup qu'il s'aime, logiquement, du même que n'importe quel autre animal, il cherche couple hors de soi, il n'a absolument pas besoin de participer à l'accouplement. Il n'a pas non plus besoin que personne (ou jument) la conquête. 

       Pauvre Faustin, pauvre Faustine, pauvres tous les deux Faust… avoir, il les en a… quelle punition !

mercredi 18 avril 2012

UN AUTRE, PETIT, PETIT NICOLAS

    Il était un petit Nicolas plus petit que celui de Goscinny et plus impertinent aussi, qui au quotidien rentrait de l'école chez lui, si irrité que content, il y était parti.

      À ce petit, petit, Nicolas, ce qui le faisait aller joyeux à l'école, était à penser qu'il pourrit manier les autres petits compagnons, moins petits que lui, en semant entre eux de la turpide zizanie, laquelle ne poussa jamais dans le terrain de la vraie amitié… cela que provoquait le retour du petit chez-lui tellement aigri.

       Les années de lycéen de petit Nicolas, toujours petit, ne les a mieux passés, à cette époque-là il a même tenté de vendre son âme au Diable, celui-ci qui, en étant tout occupé, l'a envoyé foutre la paix... il n'était point pour négocier des petitesses.

    Dans son époque universitaire, il s'est vendu à un magasinier de friandises placé à la sortie d'une école, au fin d'abîmer les achats des enfants, parce qu'ils rachetassent de nouveau les objets du désir qu'ils n'avaient pu goûter. Ce qui n'a pas marché non plus, les ventes sont tombé là et le magasinier sans scrupules ne les a eus pour virer le petit jeune, petit, Nicolas.

     Un jour, désespéré, le petit Nicolas devenu un petit homme, s'est jeté devant un camion en marche, dont le chauffeur freine, s'en tire de la cabine, et donne un coup de pied dans le cul (petit) au petit suicide Nicolas, que veux-tu ? Imbécile ! Me saler le camion quoi ? lui dit le brut routier. Pauvre petit, petit homme, Nicolas : âge, petit, oublié de tous, il ne lui est resté que se vendre tout entier, bas prix aux représentants de dieu sur Terre ; à ceux-ci tout les sert. 

mardi 17 avril 2012

LA COCCINELLE ET MARIETTE

    Par une forêt perdue, je ne me souviens pas où, ni peux non plus la signaler par repère au bar qu'il n'y avait, la coccinelle Ailerouge de Pointnoir voltigeait de feuille en feuille ; pour offrir sa grâce aux yeux de Mariette, pensait-elle, qui n'ayant assez avec penser, elle criait partout de tout ce que sa gorge donnait de soi, parce que le monde admirât la beauté que la fillette trouvait en le coléoptère mangeur insatiable de pucerons… Quelle belle coccinelle ! Quelle belle coccinelle !

       Un sorcier, qui vivait par là, les aigus cris de Mariette le lui perçaient le cerveau, pas en bonnes conditions à cause de la langue de tout le bois qui avait dans la susdite forêt, moi qui étais un animal social, je n'arriverai jamais de comprendre comment, est-ce qu'il y a des gens qui peuvent boire sans l'en faire dans un bar ? Bon, allons-y à ce que nous étions : le sorcier, irrité, interpelle la fillette qui marchait rebondissant au temps qu'elle criait :  qu'est-ce que se passe ? Quel scandale ! Donc Mariette lui explique sur la beauté de la coccinelle, dommage, ajoute la fillette, qu'elle ne soit si grande que je montasse sur elle ; à ce que le magicien sans rien dire, donne-t-il un coup de baguette magique sur la coccinelle, et s'en va dormir.

      La coccinelle, par la suite, se met à croître, à croître, à croître ; de façon que Mariette reste en rapport Ailerouge de Pointnoir petite, petite, petite, jusqu’à prendre le volume d'un puceron en rapport l'insatiable ; donc, la coccinelle mange Mariette.

lundi 16 avril 2012

L'OEUF OU LA POULE

    Devant la dichotomie, qui peut conduire à penser en l'existence de dieu, de qui a été d'abord si l’œuf ou la poule, on peut dire incontestablement que celle-ci, bref : la vie organique une fois qu'elle est surgie, du bouillon de culture où s'est cuisiné de la décomposition minérale (ce n’est pas moi qui le dit, c'est la science) c'est depuis ce moment-là, qu'il l'a fallu créer une forme autonome pour se répandre hors de soi, voilà l’œuf ! 

    Cet œuf que l'en a servi à émigrer créant nouvelles conceptions de vie selon les besoins de l'entourage, dont il y s'est allé peupler, voilà ici donc la diversité, jusqu'à nous, qui avons dégénéré notre intelligence pour créer dieu, duquel nous avons asservi pour bâtir le grand supermarché de la stupidité, de la haine, du crime, de la spoliation, de l'esclavagisme (ce n’est pas moi qui le dit, c'est l'histoire) somme toute de la décomposition, peut-être, de toute forme de vie organique tellement nous la connaissons aujourd'hui, sur la face de la terre, le temps on dira, n'oublions pas que le processus a déjà, il y a longtemps, commencé.

 

jeudi 12 avril 2012

RÉPUBLIQUE DE "FORÊT-SOLITUDE

    L'innocente tourterelle déguisée en maligne, fourmillait par-derrière l'oreille du patient éléphant, qui sachant, évidemment, de l'existence de la bestiole, le laissait faire, heureux de se sentir désiré.

     Le temps est passé et la tourterelle, de tant piquer, devient un pivert, tandis qu'à l'éléphant, son placide transiger, le transforme en guillemot ; jusqu’au jour que se réveille de tantes conneries, en furieux rhinocéros.

       Donc, l'effrayée tourterelle prend le vol, se faisant aigle, pour se maintenir là-haut à observer ce qui reste de l'éléphant : un solitaire loup gris.  

    Pourtant, attention ! que le conte ne finit pas comme ça ; par là passe un renard, entrepreneur lui, qui en tirant de l’occasion d’autan d'hôtes de tout type qu'il y avait, fait-il d'un coup, d'entre ses clients compagnons du même que de son bar un prospère négoce.

mercredi 11 avril 2012

STATISTIQUES: L'EMPIRE

    Les temps sont venus, dont l'empire n'est qu'un, universel, en voilà celui des statistiques ; sous lequel les gens d'à présent, au but de s'actualiser, font des plus incroyables conneries, disent les plus atroces barbarismes dont il faut impérieusement (comme y correspond) figurer sur les tableaux de celles-là à n'importe quel prix. Dans un champ de bataille, où l'écran générateur de la plus grave paralyse cérébral jamais conçu, sera-t-il le principal promoteur, presque absolu !, pour se catapulter en scène.

       Cet écran d'exposition qui joue un rôle si vital qu'il, lui-même, peut bien être le tableau statistique ; je crois, j’affirme, que la vie sans lui, n'existe pas. Il ne faut que se mettre dans n'importe quelle rue, sur n'importe quelle place, comme que dans le coin plus perdu du monde : caméra aux épaules griffée des magiques lettres TV (on peut ajouter une autre lettre quelconque, par là, pour lui donner plus de consistance) parce que les gens qu'y passent changent tout de suite leurs attitudes, la vie va prendre conscience. Donc, ces gens-là, devant la caméra qui constatera qu'elles vivent, vont opiner sur n'importe quoi, agiter leurs bras, rigoler même si elles viennent d'être outragées, vexées, couvertes d'allures de tristesse parce que cela est à la mode (cela, de plus difficile exécution, on doit auparavant être maquillé convenablement) soit quoi qu'il en soit, figurer là dans les dents de scie est devenu si compliqué, que mieux sera se donner à l'étude de physique quantique, mathématiques, ingénierie de l'industrie et de mines ou aéronautique, ou quelque chose comme ça ; celles-ci évidemment moins compliquées... on ne figurera pas autant, mais on sera délassé quand même.

mardi 10 avril 2012

L'AÏEUL

    Étant moi mis à remuer les vieux souvenirs de mon enfance, je me suis aperçu que de tout cela qui de cette époque-là existe encore, et que je considérais énorme, maintenant me semble sinon petit, normal… question de proportionnalité. Pourtant, il y a deux choses dont je suis profondément touché, dans cette proportionnalité.

      Savant moi de la richesse de quelques-uns, celle-là qui me passait pratiquement inaperçue ; car, ni moi, ni mon entourage vivait ni dans, ni de la richesse autre qui ne fût que tiré du travail ; c'est-à-dire, que la prétendue grandeur de l’accumulation n'était que ce qu'elle est : une petitesse. Il faut reconnaître qu’aujourd’hui elle est plus banalisée. 

       L'autre y vient d'un souvenir dans les souvenirs, dont mon aïeul, un homme d’allure redoutable, carapace qui avait, sans doute, forgé en lui le travail, il avait un aussi long que large domaine, ce qui si bien n'était pas assez, sa descendance était toute adorablement féminine. Mon aïeul, je crois que si grand pour pouvoir mettre son cœur dedans, était, sinon redouté, respecté de loin de trois de ses petits enfants ; moi, une espèce (à l’occasion) de petit « Jean sans peur » qui interchangeait constamment des caresses avec l'apparentement "acariâtre" aïeul, qui parfois me prenait de la main, pour m'amener au premier étage de l'ancienne maison, de hauts murs, là, d'un grand ancien meuble, mon haut aïeul, ancien, lui aussi, ouvrait un tiroir fermé à clef, d'où il tirait quelques noix, les plus belles noix que l'on imagine, et me les mettait dans mes petites mains, j'étais arrivé à croire que les noix croissaient là… quel immense grandeur ! 

lundi 9 avril 2012

UN POIL

    Étais-je passant le Pont des Arts, direction rive gauche, par là où j'avais décidé déjeuner (jamais une chose sérieuse se peut faire à la droite) quand tout à coup je me trouve un ami, qui volontiers me faire le plaisir d'accepter l'invitation de s'asseoir à ma table.

    Nous fûmes, plus que pour tuer la faim, pour blesser (sans résultat, bien sûr) politiciens, spéculateurs et curés, en toutes leurs branches possibles aussi que leurs complices- à un petit restaurant, dont je fréquente, et qui est très familier, si familier, comme que pour tout personnel, il a un couple et sa fille, qui évidemment sont en plus les propriétaires. 

    Une fois-là, à table, l'éloquence est notable jusqu'à, les mets y arrivent, instant où peut-être soient les effluves pantagruéliques la cause qui nous coupe (sans les tuer du tout) les paroles. Alors, mon ami autant bavard que moi, pour s'en sortir du silence, cherche et trouve, dans ce cas, un poil dans son assiette ; donc, avant qu'il change la direction des attaques. Je lui ai fait savoir que le poil était noir, compte tenu que le patron, à la cuisine, est tellement chauve, la patronne blonde et la fille rouquine, voilà mon ami, je lui dis, le poil seulement peut venir de là-bas ? Celui-là sourit, d'un air d'imperturbable dragueur, baisant la paupière jusques par où la commissure des lèvres monte ; nous repérons les attaques verbales délaissées… après, il mange avidement. 

    En finissant l'agape érotique-pantagruélique, nous nous mettons à sillonner les étroites rues, de satisfaction, en tirant du malin qu'il y a en moi, je dis à mon ami : et si le poil fût du cuisinier… ? 

dimanche 8 avril 2012

URBI ET ORBI

     « Hors l'église, un peuple sera toujours un peuple de bâtards » (Bernanos, journal d'un curé de camps)

        Moi, qui étant si poli que délicat, je ne vais pas dire ce que je pense de ceux qui y sont dans, allons donc à autre chose.

       Le patron en chef de cette secte-là, site à Rome, se plaindre que les personnes d'aujourd'hui vivent hors de la loi de dieu, du sien, de la sienne ; chacun regarde son nombril.

         Eh bien ! Les affaires sont les affaires, par conséquence s'ils ne marchent pas bien du tout, il faudra faire quelque chose pour optimiser leur rentabilité, de ce fait, pourquoi pas restaurer l'inquisition ? Laquelle fera entendre raison ces athées déraisonnables, qui prétendent vivre en liberté, en les mettant au bûcher, préalable attention des bourreaux spécialistes, sous le pieux but de purifier leurs âmes ingrates. Chez quelques concurrents de métier ça marche, ils n'ont pas perdu la main dès longtemps.

       Viendra le doute, peut-être, de la faillite de son ancien prédécesseur, dans ces temps-là des glorieuses années du fascisme II guerre, cela qui a découragé celui-ci, autant comme les suivantes depuis celui-là : le pieux Pie. Il n'a pas été du tout coupable, va ! Allez-vous l'en faire ? La faillite est venue des anarchistes et communistes résistantes, aidés des barbares russes et des colons américains… ingrats.

       Réagissez maître, c'est une question d'être ou n'être pas… hi hi hi, pourquoi non.

samedi 7 avril 2012

UN CHEVALIER D'AUTREFOIS

    À la réincarnation de Napoléon III, sinon en prénom, en figure, le pauvre, peut-être soient les hauts talons, dont il est un brave cavalier, ceux qui l'en font détourner le champ de vision vers horizons perdus, pour dès là-haut (pas trop, il ne faut exagérer) mise sa lance en arrêt, foncer sur le socialisme, en utilisant d'écuyer l’exécutif d'avant la racaille qui s'est installée récemment (et je n'insulte pas l'intelligence, en tout cas les insulteurs) dans le pays voisin, comme exemple de la débâcle économique existant partout ; somme toute : le chômage.

        Il est certain (tout semble) qu'à ces communistes, à ces méchants ouvriers, athées tous croyants que la richesse qu'ils génèrent est à eux en fois de croire en dieu comme il faut, on ne se leur peut pas laisser être maîtres de la banque, ni de la bourse, ni… bref : de l'économie ... de la divine providence, il y a déjà qui s'occupe.

    Si c'est comme ça, que la fadée marraine de la chevaleresque le fait voir les choses, il faut tout de suite mettre au chômage celle-là, et à la suite baiser le petit immédiatement de ses échafaudages et qu'il s'en aille jouer aux billes avec les garçons, au moins y avec, il donnera la taille sinon l'intellectuelle la physique quand même*.

      *Il ne s'agit que je n'aime pas les jeunes gents, c'est plutôt que je veille à eux ; s'ils doivent apprendre à souffrir, donc mieux cela que la guerre... la guerre jamais ! 

vendredi 6 avril 2012

LA GÉNÉROSITÉ

    Lorsqu'une personne n'a d'autre chose à donner que ce qu'elle est et le partage : voilà la vraie !

    La générosité ne se peut pas associer à qui soit donnant de ses restes ; ceux-ci ne sont que ça, restes, qui ne sont non plus, sans peur me tromper, que paiements de faveurs, déguisés en altruisme, charité : ordure par ici ! chantage par là. Vol par vol : qui accumule vole, qui paie du volé fait complice en quelque sorte, au récepteur de son paiement. Personne qui s'efforce pour avoir donne gratuitement ; en autre, qui paie du fruit du vol, c'est pour voler plus ; celui-ci qui est un fruit que n'arrive jamais à satisfaire le glouton.

        La générosité ne se peut pas mettre en valeur, car elle n'est pas une valeur, elle est tout simplement générosité ; cela qui s'entend potentiellement dans la société, comme le plus pur principe anarchiste, dû que, dans celui-ci on ne se prétend pas attirer personne, ni à la générosité même…

        je vous en prie, n'employez pas le nom de la générosité en vain.