vendredi 9 mars 2012

LES MISANTHROPES VÉLOCES

    La vie marche par une route, sur laquelle on peut trouver du trafic dans toutes ses variantes. On peut choisir, souvent, y parmi plusieurs pour aller à un même destin, à choix des voyageurs, selon les désirs qu'ils aient de trouver un trafic à leurs convenances ; pourtant, satisfaire cet objectif ne dépend que du hasard, sommes trop en route, et les caprices de l'un, jouent avec ceux-là des autres, lesquels, une fois chemin faisant l'en dépassent, une autre il faut les y dépasser, ou pourquoi pas, le capricieux hasard (pour l'appeler de quelque sorte) fait que l'on se heurte avec quelqu'un qu'en vient en direction opposée, de côte ou par le derrière, cela qui n'est point à choix.

    Les routes, comme la vie, ont beaucoup changé, aujourd'hui elles sont à deux chaussés, chacune à un sens unique, en autre, elles ont laissé de se promener par villes ou villages. C'est pour ça, que tout que l'on peut trouver le voyageur sur elle, sont dans leurs côtés droits (la gauche, elle est par là aussi interdite pour s'arrêter) sont vendeurs d'essence et d'autres dérivés du pétrole, pour plus raillerie envasée en plastique, destinés à boire ou à faire mouvoir la mâchoire, pour outrage de nos pauvres estomacs.

        En définitive, les routes d'aujourd'hui, dès que l'on y rentre jusqu'à que l'on en sort, fond de nous, pauvres cons, une espèce de mules avec œillets. La question est-ce que si nous nous déprenons de celles-ci en sortant du paradis de la vitesse.

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