VALETS DE DIEU

  Je ne peux penser que penser en m’en aller de ce monde coriace et renfrogné dont les hypocrites règnent sur la mansuétude généralisée des sans esprit.

 

    Ces maudits marchands des dieux qui offrent une éternité de paix, qui entretiennent la pagaille semée par les satrapes à leur profit, au sien aussi… Pauvre pourri éternel destin !

 

   

    Je ne pourrai donc penser que penser en y rester, et si le monde est malveillant, le combattre avec l’épée de la bienveillance ; aucun Dieu ne veut chez lui de révoltés.

MIEUX NE PAS SE CRÉER DES PROBLÈMES

    Je me suis trouvé un vieil ami à moi, qui vient depuis longtemps, jour le jour, s’en faisant abrutir par l’alcool.

 

    Mis à causer tous les deux, un souffle de moralité me touche l’oreille, donc, j’ai fait remarquer à mon interlocuteur que les spiritueux l’entraînaient un gros problème à son esprit.

 

    Je sais que maintenant, me dit-il, j’ai un gros problème, mais "un seul" auparavant j’en avais trop.

ELLE EST AUTANT LOINTAINE QUE PROCHE

    De toutes les valeurs que l’homme a (même qu’ils ne soient autant que l'on prétend ; ce manque, lui a rempli la Liberté) c’est la Liberté le bien le plus précieux.

 

    On ne doit pourtant pas déposer « abandonner » ce joyau immatériel dans les cupides mains des banquiers pour la faire garder.

 

    La Liberté est de nature généreuse ; de façon que, lorsqu’on la fait mettre sous clé, elle languit jusqu’à défaillir… Jusqu’à dissiper absolument.

YEUX OUVERTS, YEUX FERMÉS, C'EST LA VIE.

    Alors que l'on voit aux yeux ouverts.

          Il souhaiterait mourir.

          Pourtant,

          Pour s’en aller où.

          Il n’y a pas où s’en aller.

          Donc,

          Mieux y rester…

          Jusqu’à… ?

          Il ne sait pas.

          La vie :

          C’est tout ce qu’il connaît,

          Tout ce qu’il voit, et

          Quand il ne verra plus.

          Alors, il n’aura ni vie ni mort !

 

    Cependant, il verra aux yeux fermés.

QUAND ON T'EN FOUTRE... DÉMOCRATIQUEMENT!!!

    Ne sachant pas les croyants vouloir mener leurs âmes, d’eux-mêmes, chez Dieu, ils délèguent l’affaire à n’importe quelle caste de prêtes qui apparemment subrogent le dieu il y en correspond.

 

    Quelque chose de semblable à cela des citoyens « version laïque » dont ils font administrer leur liberté par des crapules qui se font appeler politiciens.

 

    Si le premier cas n’est pas grave (qui ne veut s’en aller chez Dieu ne s’en va pas) l’en est le second dont lesquels perdent leur liberté, ils la font perdre auxquels ne désirent absolument pas.

QUI NE VEUT PAS OUÏR N'A BESOIN D'OREILLES

    Les mains, chez l’homme, ont fait l’homme.

 

    Celui-ci qui s’est servi des pieds pour approcher ces organes-là pour prendre le plus de tout cela que ses avides yeux convoitassent.

 

     Pour apaiser sa bouche : insatiable gourmande.

LES PÉRIPÉTIES D'UN IMPÉNITENT BATAILLEUR

   J’ai un ami, quelqu’un d’impénitent batailleur, qui pour se soulager de la paix apparente qui l’entourait, il s’est mis à prôner l’athéisme.

 

   L’homme, souvent il n’est point conscient qu’inconsciemment, à autre chose mieux à faire, touche n’importe quoi qui ne lui touche pas.

 

   La question est que ce bon ami à moi, de tant prôner par-ci par-là, lesquels le prêtaient l’oreille se sont convertis en ses adorateurs.

PARMI NOUS, IL Y A DES MÉCHANTS ET DES PLUS MÉCHANTS

    Le monde, dont nous sommes, est bon, agréable ; somme toute, généreux envers la vie, quoique celle-ci soit parfois, surtout à l’heure de manger, cruelle.

 

    Pourtant, le monde que sommes dans le monde, sommes des méchants incorrigibles, ceci qui est extrêmement contagieux en plus.

 

    Plus méchants sont encore ceux-là, qui sous déguisement pieux, font pour se faire imiter pour faire asservir ceux-ci à leur maître imaginaire.

CROYANTS, MÉCRÉANTS ET ATHÉES FURIBONDS

    Dans la malheureusement oxydée culture, la nôtre, dont les hommes, au fur et à mesure qu’ils se sont allés croyant eux-mêmes, chacun, Dieu. La chose est arrivée, qu’à présent il y ait plus de dieux que de croyants en le Dieu tout suprême.

 

  L’heure est grave, car, par ici les croyants, à l’usage, soit, qu’ils, ou bien ne croient pas, ou bien croient un petit peu, ce qui est autant du même que ne pas croire ; ceux-ci qui de plus en plus sont moins et, lesquels y restent, découragés, s’en font faisant abonnés à l’indigence intellectuelle.

 

     Pourtant, des croyants venus d’ailleurs, ils croient tellement en Dieu que volontiers changeront leur vie sur terre par celle dans le paradis ; ne pas sans préalablement se défaire de la concurrence, ne soit qu’on leur prendra leur place-là.

... SE LE VA FAIRE, LE MONDE EST ROND !!!

    L’horizon ne nous quittera qu’en arrivant à l’arrêt dont notre dernier sommeil démarre. 

 

    Les yeux ouverts, regardant en avant, un autre horizon.

    Celui-ci dont on ne pourra attendre que dans les songes jusqu’à, que l'on se fait réveiller.

MAIS NON, QU'IL N'EST PAS COUPABLE

    En étant l’amour affaire de deux, il se fait, souvent, très compliqué.

 

   Alors que, si les acteurs, tous les deux, sont déjà compliqués eux-mêmes chacun.

 

   L’amour, mis entre eux, peut faire que Cupidon, le pauvre, devienne absolument fou.

L'INVASION DES DIEUX

    Europe à l’époque de nos ancêtres durant, elle était parsemée de déesses et dieux partout. Alors, Constantin, parce que, sinon mesdames sieurs les divinités, leurs adeptes, ne se battaient plus entre eux, il a agglutiné celles-là en un seul Dieu, celui-ci qui le peuple n’a jamais compris, ni accepté volontiers.     

 

Pourtant, chaque paroisse, dont les paroissiens conservaient leur identité, du même que la déesse ou dieu identitaire à eux. 

 

  Aujourd’hui, nous vivons dans un capharnaüm dont une stupide caste de bobos, qui se vendent en athées pour dénoncer les croyants, lesquels ne croient pas, d’être croyants, tandis qu’ils font ouvrir la porte à dieux d’importation : l’un qui veut phagocyter nos âmes ; les « élus » de l’autre nous faire esclavager.

POUR FAIRE, IL FAUT FAIRE

    Tirer la main, en avant.

 

   Autant que le bras, allongé, le lui permet.

    Mais non pour prendre.

    Plutôt pour caresser.

    Pour en caressant le cou d’une belle.

    Approcher sa joue.

    Pour de tes lèvres humides l’humidifier.

    Pour la rafraîchir.

 

   Pour renouveler la fleur fanée.    

LA CAMPAGNE EST MERVEILLEUSE... NE LA GÂCHONS PAS

     Le printemps est déjà arrivé il y a quelques jours, pourtant, par ces latitudes le froid ne nous quitte encore pas.

 

Malheureux ceux-là qui voulaient sillonner la campagne pour se faire toucher de la brise tiède, sentir le parfum, qui est propre de la saison, dont on se fait régaler aussi de la magie des premières petites fleurs en sortant, du gracieux voltiger des charmants papillons, du chant harmonieux de petits oiseaux…

 

   Nonobstant, bienheureuses les bêtes et bestioles qui pullulent par là, qui ne seront pas gênées par des gênants intrus.

LA FÉLICITÉ EST QUELQUE CHOSE DE SUBJECTIF

    Tout le monde veut être heureux.

    Au moins c’est quelque chose qu’en écoutant des ouï-dire par-ci par là, on peut bien déduire. Sincèrement, moi, je n’aime ni chanter, ni écouter aucune chorale. Je n’aime pas non plus travailler et, cela d’en aller par la vie, d'avoir l'air content, le pas léger et l’allure éveillée tel que l'on alla s’envoler, ainsi que le sourire toujours installé, c’est le travail dont je n’aimerais absolument pas faire.

    De plus, sourire fait sortir les rides.