mardi 30 mai 2017

DIVINE STUPIDITÉ

    S’il est vrai, que Dieu a créé l'homme à son image et à sa ressemblance.
 

    Cet homme, qui une fois fait, a fabriqué tout type de trucs avec lesquels se faire une existence plus commode. Pourtant, l'homme mis à créer, il a créé ses propres parasites, à ceux-ci que ceux-là ont consenti à les gouverner ; assis les satrapes dans le gros fauteuil, les travailleurs se sont fait graver d’impôts, même les rares, indispensables souvent, biens avec lesquels gardent à eux, plutôt que pour vivre, pour survivre.
 

    Donc, il ne reste de penser que Dieu est indéniablement stupide.

vendredi 26 mai 2017

NE TUEZ PAS AU DÉCOLORÉ

    Pouvoir, il se peut, mais surtout si vous ne l’en êtes, vous ne deviez pas tuer l'homme blanc… soyez sage quand même !
 

    L'homme blanc est condescendant non seulement avec la populace de sa tribu, laquelle légitime leurs maîtres, les soutient, sinon avec ces gens d'ailleurs aux différents tons de peau ; auxquels l'homme blanc fournit des outils innovants pour qu'ils s'entretuent de façon civilisée comme il faut.
 

   
Il faut que les colorés fussent considérés avec le décoloré, et ne pas venir captieusement chez lui le tuer, même qu'il soit populace.

mercredi 24 mai 2017

LA MORT DU RICHE, LA MORT DU PAUVRE

    Le peuple, la populace surtout, pleure la mort douce des riches qui ont pissé sur lui après y avoir chié. Ils ont toujours été condescendants : ils lavaient avec leurs pisses la merde qu'ils ont déposée auparavant.
 

  
Rien de bizarre ça, si les riches le sont, c'est parce que le populo les en a fait, celui-ci est
fier même de compter y parmi de ceux-là.
 

   
Pourtant, à ce même populo le passe inaperçu la mort impitoyable de n'importe qui d'entre eux, si la laide ne touche pas à ses proches ; en plus, soit-il le cas, plutôt que pleurer, pleurnicher.

dimanche 21 mai 2017

TROIS AMANTS DIVERS DES ANIMAUX

    Un homme, amant lui de tous les animaux autres, observe un chien qui mangeait un chat qui auparavant avait mangé une souris, tandis qu'il mangeait une grosse tranche de bœuf grillé, s'en régalant à la suite du fromage, pour finir en s'édulcorant le palais avec un flan ; tout son beau faire pour que les vers fussent bien assortis.
 
     
    Un autre homme, amant lui aussi de tous les animaux autres, a fait faire de l'amitié entre le chien et le chat en ajoutant à celle-là celle de la souris. Les trois nouveaux amis mangent amicalement des restes du bœuf grillé et un quelque peu du fromage que leur maître s'est fait servir abondamment (se réservant à lui tout seul le flan) parce que, avec lui et les trois nouveaux amis, les vers fussent bien servis.
 

  
Un troisième homme, beaucoup plus amant des animaux tous que les autres deux hommes, qui refusait non plus que le chien ne mangeât le chat, ni le chat, la souris, celui-là qui ni lui-même ne mangeait pas du bœuf, ni rien qui sortît, soit de la vache, soit de la poule. Pourtant, il gardait bien du potager dont il s'alimentait.
 
  
Bref : chez ce dernier, le chat mange la souris ; le chien mange le chat ; la vache, son projet, soit de vache, soit de bœuf, la poule, meurent de faim, le chien avec. Il ne reste que l'homme à rares chairs tout seul à se donner de manger aux vers.

jeudi 18 mai 2017

LE MONDE S'ÉPUISE; IL FAUT FORNIQUER, PROFITEZ-EN QUAND MÊME

    Il a été un grand, l'un des plus grands scientifiques, spéculateurs scientifiques autrement dit, qui durant ces derniers temps s'en sont fait noter, y parmi lesquels il a été sinon le plus habituel des revues de vulgarisation scientifique, l'un des plus, dont il était partout.
 

  
Il s'est battu contre tout, et, contre tous les négationnistes, en une course infernale à pronostiquer la fin du monde, le nôtre ; inopinément à lui, sa mauvaise adresse a gardé la vie en tout, ou presque, heureusement nous tous
inclus.
 

   
Et, quand je dis : « il a été » c'est. Ainsi qu'il n'est plus « Il » qui, toutefois, sa longe carrière « scientifique » n'a pas atteint à couronner par le succès ; mais tout arrive, maintenant la fin du monde, même qu'il ne le partage pas, fut arrivé chez lui…  
   
    Que Dieu garde son âme !

mercredi 17 mai 2017

DEUX DÉLICATES MARGUERITES ET UN SALE PÉTEUR

    Dans une belle prairie, verte, tout éclaboussée de marguerites, une ravissante marguerite (là tout était magnifique) demande à une autre marguerite. — Marguerite, marguerite ! Comment t'appelles-tu ? Marguerite ; répond gentiment la marguerite interpellée. Ah ! Marguerite comme moi, lui dit la marguerite demandeuse.
 

   Une vesse-de-loup qu'il y avait par là, qui peut être se tenait par une fleur, et qui avait l'oreille prête, en faisant agir le fouet qu'il avait par langue tire : vous déclariez uniquement bêtises. Ce que vous êtes est seulement fleur, petites fleurs en autre. Ce que vous vous appelez Marguerite, tous les deux, ou probablement quelqu'une qu'autre y parmi, il ne veut dire que vous soyez marguerites ; qu'est-ce ça d'être marguerite ? Vous serez, en tout cas, Marguerite.
 

  
Les belles et délicates, aussi, qu'il est notoire, polies marguerites, se sentant, maladroitement, vexées par l’inopportun, lui réplique une des marguerites, hors de son habituel, évidemment : va t'en foutre imbécile. Modérant l'autre marguerite : laisse-le... le pauvre. Il doit être angle-saxophone ou quelque chose comme ça.

jeudi 11 mai 2017

TROIS FAÇONS DE COHABITER


    Les humains "les grands prédateurs d'entre les animaux tous", nous sommes devenus l'espèce la plus nombreuse à cause, ce qui nous a fait cohabiter en « sociétés » à plus nombreuses, plus complexes.
 

  
Des trois façons de régir nos destins, y parmi deux, nous offrent : l'une l'autoritarisme, voire « le despotisme » l'autre, la démocratie ; celle-ci, quelque chose de fragile, qui, souvent, trop souvent, ne sert qu'à faire dissimuler celui-là.
 

    
La troisième, qui pourrait ne pas le faire : l'anarchisme, cependant, et, dû son idiosyncrasie, mauvaisement peut se défendre de la vermine, qui s'y incorporant, sans dissimulation aucune, le ronge.

mercredi 10 mai 2017

...ET LE LOUP EST VENU!

    Il était une fois un troupeau de moutons qui vivait placidement dans une belle prairie, toute éclaboussée de marguerites, clôturée pour protéger des fauves les moutons, lesquels y paîtraient sous le regard attentif de la bergère.


    Un jour apparaître par là quelqu'un d'ambigu, habillé lui d'un chaperon rouge, qui au dos de la bergère convaincre les moutons à lui faire confiance ; méfiez-vous de la bergère, leur dit chaperon rouge : je veillerai sur vous.


    Les moutons le faisant confiance à chaperon rouge, se l'en quittent à la bergère, pour, à la suite, en cédant aux instances de l'ambigu, ils enlèvent la clôture de la prairie ; la suite de l'autre est que les fauves ont mangé les moutons.

samedi 6 mai 2017

UNE ENVELOPPE INUTILE

    Dans une ambiance agréable les gens causaient, quand soudainement il entre comme un boulet, qui s'y cassant casse tout par là où ses morceaux atteignaient.
 

   
Le silence du forum, qui faisait comme si de rien n'était, fait clouer le bec de l'énergumène.
 

   
Pauvre con! Là il reste à un côté du groupe ; son ridicule costume sur mesure, bien repassé, qui semble une enveloppe, du vide, parce qu'il n'enveloppe rien.

vendredi 5 mai 2017

DE PRÉDATEUR À ÉPICIER

    Le passage du temps durant, a fait de l'homme un redoutable prédateur.
 

    Une fois qu'il s'est fait le plus gros, et, n'ayant pas assez, il a esclavagé la chasse prisée vivante ; mais la chose ne s'arrête pas là : l'homme a esclavagé l'homme ; l'homme est même devenu son propre prédateur.
 

    À la fin, c'est sa misère qui a fait de l'homme un simple emballeur de portions à vendre.

mercredi 3 mai 2017

SOUPIREZ TOUJOURS PRÈS D'UN VERRE DE VIN

    Ne laissez-vous jamais de soupirer, si cela vous vient. Les soupirs feront adoucir vos peines, et même soulager auxquels sont hantés leurs souvenirs.
 

   
Mais, faites-vous attention de ne pas soupirer quand vous étiez dans l'eau, parce que cela vous fera bien sûr d'avaler du frigide élément.
 

   
Soupirez si cela vous tient, avec un verre de vin entre les mains et buvez entre soupir et soupir pour vous aider, adoucir vos peines, vous réconforter.