LE PARAPLUIE QUI DISSIMULE LA CANNE

    Ce m’est passé un jour quelconque dont, pour rompre la monotonie, je la change par cela de m’en aller, tout content, vers le bar. Chemin faisant, soudainement, je suis surpris par un tunnel du temps, dont un vieux camarade se fait montrer.

     Je m’y suis approché, tellement, que je me suis fait glisser par là, jusqu’à que l’on se trouve à l’époque, dont mon camarade, pendant que son épouse enlevait leur progéniture, manageait la maison, etc. Lui, en faisant mine de jeune homme, se faisait accompagner d’une vraie jeune fille par les bars à la mode, en faisant, du même qu’autres conneries, cela de pratiquer ce que l’on appelle footing.

 

   On revient à la bouche du tunnel dont je reste. Mon vieux camarade s’éloigne, marchant par la vie, une main saisissant un parapluie, l’en dissimulant pour une canne. Mon vieux, traîne sa conjointe accrochée, sa vieille, de son autre bras.

    J'ai revu le curieux couple à maintes reprises, mais jamais les jours pluvieux.

LA PETITE FILLE Y VIENT ET LE GRAND-PÈRE S'EN VA

    Il était une fois une petite fille qui, en flairant la tristesse chez son grand-père, le lui demande s’il a peur à mourir par peur au démon.

    Ma petite, le dit le vieil homme, je suis triste de regarder le monde qu’on vous laisse, à vous tous qui êtes en train d’y venir, il est si rempli d’épines que rare en fleurs.

    Les démons, du même que les dieux, à moi ne me font pas peur, ils resteront chez eux, ici chez les vivants. Dans l’au-delà, il n’y a que repos.

À LA FIN L'OSSEUSE S'EST FAIT AIMER

    Ces derniers temps durant, je sens la mort rôder autour de moi.

    … Et, de tant rôder, je suis tombé si amoureux d’elle, que je pense même de me marier avec.

    Pourquoi pas, depuis toujours, j’ai été attiré par les filles de fine figure.

ÉROS FAISANT D'UN DRÔLE OISEAU

    Il souhaiterait caresser les joues d’elle, du bout des doigts, doucement. S’approcher à sa bouche pour respirer son haleine, mais elle était loin et s’éloignait de plus en plus.

    Éros était par là, les dieux sont partout.

    Et, dans ce cas, le dieu était Éros, ne pouvant pas rester impassible à ce qu’il voyait, il a fait des mains de l’amoureux vent ainsi comme de l’haleine de l’esquiveuse un ouragan.

AVALER EMPÊCHE DE SAVOURER

    Lorsque l’on sert des nouvelles absolument cuisinées, ceux qui en sont servis n’ont que les avaler.

    Nonobstant !

    N’importe quel vrai gourmand, il choisirait les ingrédients, les cuisinerait et les savourerait lui-même.

L'"ETRE" HUMAIN ET DIEU

    C’est peut-être depuis que l’homme a appris à utiliser le levier, qu’il fût devenu un prédateur redoutable.

    Il a fallu attendre, probablement, que l’homme eut inventé la roue, pour qu’en se croyant supérieur aux animaux autres, il invente Dieu pour justifier sa supériorité contre ceux-là.

    Devenu donc, à son avis, « être » humain et, n’en voulant pas rester en adorateur, il s’est habillé en Dieu…

    Trop de dieux pour un dieu adorateur lui tout seul !

LE JOUR DONT, PROBABLEMENT, A COMMENCÉ LE MASOCHISME

    Tout a commencé dans la nuit des temps, probablement, le jour dont un groupe humain a laissé pousser le premier souverain, ce qui a converti la communauté en troupeau.

    Fait accompli, le susdit souverain, pour accroître son pouvoir, en voulant regrouper d’autres autour de lui, a fait pousser d’autres souverains chez ceux-là pour les défendre (?). Résultat : plus de troupeaux.

    L’osmose produite entre les troupeaux leur a fait de plus en plus grands, ainsi que de moins en moins nombre de souverains… Et, tout cela s’est venu passant jusqu’à nos jours !

S'ABANDONNER AU TEMPS

    Quand on ne sait pas, ni veut savoir, si mourir ou vivre… ?

    C’est que l’on est perdu dans les limbes.

    Ennuyeuse étape celle-ci dont on s’abandonne au temps.

LES CULTIVATEURS DE RONCES

    Le monde s’est fait partager dans deux bulles, dont l’une enferme nombreux y parmi (voire, le peuple) et l’autre une petite minorité « satrapique » et dégénérée.

    La première des bulles garde le peuple dans l’ignorance de l’extérieur, qui, en plus, est soumis au bombardement de la propagande de la minorité de l’autre bulle, dont leurs hôtes l’ignorent en tout cela que ne soit d’en tirer profit.

    Alors que, il y a une autre minorité, qui se tient en dehors de l’une et de l’autre bulle, en attendant que les ronces semées par elle développent leurs épines.