lundi 8 août 2011

LA BOURSE ... QUELLE BOURSE?

     Je ne sais pas qu'est-ce que se passent ces derniers jours, que l'on ne se parle presque qu'il ne soit de la bourse ?
      Venant vers Galice, je me suis arrêté en Aurillac, où meilleur m'orienter vers la recherche d'un coin perdu de ses alentours, où se cache le domaine d'un ami qui fabrique fromages « inénarrables » comme aussi du vin qu'il faut pour les bien arroser, sans que personne te dise de conneries comme que si l'alcool est dangereux, que si ne sait-il quoi de modération ; comme si le vin fût alcool !
      Ma surprise, est-ce que là aussi, cet ami à mol, il parlait, je ne sais pas quoi de la bourse. Je ne sais non plus si avec moi ou c'est qu'il l'en faisait avec les vaches ou les chèvres ? Donc, en l'y faisant avec moi, et changeant de thème, nous, nous avons bien amusé.
      En reprenant la route et, comme d'habitude, toutefois que j'en faisais celle-ci, je me suis arrêté à Burgos, chez Maria Teresa (une dame à teint rosé, des proportions qui doivent avoir une cuisinière comme il faut) pour restaurer ma langue de bois de mon rendez-vous de la veille (ce qui se passe chaque fois que j'en fais le susdit voyage, qui si n'est pas ici est là) avec son rôti d'agneau exquis. Il se laissait ouïr aussi par là, quelqu'un qui parlait de la bourse. Pas Maria Teresa, elle, je pense, avait la sienne cachée entre ses seins : Maria Teresa doit être très riche.
      Arrivé en Galice, je me détourne de la route prévue pour m'enfoncer dans les montagnes presque sauvages, vert, aux cieux gris, pour n'ouïr rien de bourse aucune, quand tout à coup, je me trouve un berger, une bourse penchée au dos ; on se salue ; causons tous les deux, il ouvre sa bourse, tire de là du saucisson, du pain, du vin… voilà une bourse dont je peux comprendre.

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