lundi 15 août 2011

INTERDIT DE RÊVER

      
    Je suis un rat de ville qui profite de la vie chez-moi, tout seul, sans gêner personne, embrasé aux livres où naissent les sources qui remplissent l’océan de mes rêves ; personne peut imaginer comme est-ce que je rêve, en fait, même tout en me réveillant de mes rêves d'endormi, je poursuis avec mes rêves de réveillé.
    C'est du déjà-vu, qu'une personne normale ne peut pas être à son aise comme elle veut (ou comme elle rêve, c'est mon cas) sans que l'on apparût un sauveur casse-pieds qui veut te rendre heureux, à qui, tu (dans ce cas moi) pour ne pas disputer avec lui, tu (soit, moi) acceptes son invitation.
    Une fois arrivé dans le merveilleux monde de la campagne, je bus et mangeai en excès, ce qui me provoque une somnolence qui me laisse étourdi sur un fauteuil de paille, je me sens comme sur un barbecue où le soleil faisait du combustible qui était en train de me rôtir ; tout de suite je me suis mis à chercher où me cacher de lui, il avait par là une piscine « découverte » je ne comprends pas une piscine qui ne soit couverte, c'est pour ça que je n'ai pas voulu m'y rafraîchir. Donc je me suis mis à nouveau à table, placée au-dessous de deux énormes chênes et comme je m’ennuyais, j'ai bu, mangé… la somnolence y retourne.
    Dans l'ombre, les bestioles me piquent partout, je m’énerve ; pour m'apaiser une autre fois, je bois, mange… surtout je bois, encore une autre fois, je tombe à nouveau dans les bras de Morphée et à nouveau je m'ennuie et je me sens soûlé !
    Le monde doit dormir, le silence est plein, je suis heureusement tombé dans le lit d'une chambre obscure, sans bestioles, sans rêves, sans sommeil, sans vivre, soudain un énergumène s'évertue contre la porte de mon improvisée cellule, entrant à toute voix, souriant comme un politicien en époque d'élections et vociférant : on y va, c'est l'heure de dîner !
       Je n'ai pas faim, j'y vais comme un vieux bœuf à l’abattoir, lentement à table, elle est pleine de nourriture, de vin, autant que mon estomac. À cette heure-là le Soleil s'était calmé, une brise souffle, pas de fraîcheur, un paysan tout près de là, il est en train d'arroser le fumier avec la pompe à purin.
       Ah non ! Je m'en vais, j'ai assez d'air pur, l'explique à mon ami, je dois rentrer chez-moi...

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