samedi 6 août 2011

BILLET SANS RETOUR


    N'importe quel animal, dès le moment même de sa naissance jusqu'au jour de sa mort. Il va être pris de la soif de l'apprentissage, où les paramètres élémentaires de celui-là, en concordance avec ce que nous devrons être, ont déjà été inoculés à chaque individu depuis sa conception. De là, que l'apprentissage est l'essence de vivre. Pour vivre, l'animal devra se nourrir ; et comme la connaissance est cause de celui-ci, avec l'aide inestimable du temps, il faut donc, pour mener la connaissance au plus haut degré, autant allonger la vie, comme l'amener dans les meilleures conditions.

      La débâcle mise à la table, ce menu que bien sûr ne va pas être composé des armes conventionnelles de toujours, sinon par le système économique étouffant à tout cela que ne soit lui-même : il est un mets que dévorent les commensales. 
 
 
    Allons-y où je veux arriver : nous naissons pour apprendre, pour être tout le sage que l'on se peut. Alors, qu'est-ce qui empêche le normal développement de notre désarroi intellectuel ? Je parierai, sans douter, par la médiocrité. Cela nous a fait déboucher sur une animalité d'inusitée, contra-nature, peut-être, avec la conséquence de devenir les grands déprédateurs dans notre espace. Ce qui nous a forcés de jouer ce rôle en y restant les seuls jusqu'aujourd'hui, à l'en être de nous-mêmes.     
 
    La débâcle mise à la table, ce menu qui bien sûr ne va pas être composé des armes conventionnelles de toujours, sinon par le système économique étouffant tout cela que ne soit lui-même : c'est un mets que dévorent les commensales.
 
    Je voudrais être enthousiaste. Mais tout cela me semble une faute de respect à la réalité, et compte tenu que la métastase de la médiocrité a déjà envahi tous les réseaux sociaux, j'ai fait le choix grâce au reste de mes jours : gronder et uriner sur les trottoirs pour marquer ma zone, la vie de chien est plus amusante.

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