On peut croire ses propres mensonges ou ceux-là des autres : voilà l'histoire.
Alors, si j'en dois choisir, je l'y ferai volontiers de l'histoire fondée sur mes propres mensonges ; d'abord, parce que j'ai assez d'imagination pour les y fabriquer. Ainsi, les miennes seront bien sûr moins cruelles, plus amusantes, et en plus s’approcheront de la réalité que celles-là que l'on nous raconte ; il est tout simplement question de cohérence, de savoir-faire et pourquoi pas de sens d'humeur.
L'histoire que nous est transmise a été dictée. Écrire est beaucoup pour des analphabètes, esclaves des vainqueurs de batailles si absurdes que criminels, faites contre l'intelligence, utilisant l'arme aussi anéantissant qu'efficace de la « concurrence ».
La concurrence bouleverse tout type de transmission intellectuel, annihilant l'esprit social en bénéfice du « moi », et comme le « moi » ne peut pas exister sans la société, il fait tout pour esclavager ; à conséquence de cela que, le cerveau, soit, le muscle de la pensée, finira pour devenir, de tel exercice, un muscle comme n'importe quel autre des répandus par notre corps : voilà l'humain d'engrais.
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