Un
groupe de personnes qui se sont engagées entre elles. Par les
couleurs de leurs pantalons courts et de leurs maillots. Ceux-ci
numérotés tels que dominos. Elles font tout pour que quelqu'un de
cette bande donne des coups de pied à un pauvre ballon. Au temps
d'éviter, quelques autres formes aussi en bande, habillées de façon
semblable, bien qu'à différentes couleurs, ne possèdent pas ce
même ballon. Comme s'il fut une vierge sicilienne de ces temps-là,
dont une vierge était une vierge comme il faut. Sans résultat, car
la supposée immaculée vierge serait flétrie, vexée, maltraitée.
Parce que, le pauvre ballon, qui ignore ce qu'il a fait à tous les
composants. Ces deux bandes qui luttent par lui ou contre lui. Qu'il
reçoit des coups de tous et partout, je ne sais non plus pourquoi on
me vient à la tête l'image de la planète, la nôtre, il serait par
la forme ?... ou les formes ?
Les
spectateurs de cette brutalisation à laquelle est soumis un ballon
s'énervent, crient, rien, pleurent, quand non s'y outragent. De
cette marée de personnes mises dans l'enceinte où se célèbrent
ces types d'événements surgissent des vagues et de l'écume ; au
va-et-vient de cette marée qui tout soutient (même l'oubli de leurs
propres défaillances) pour que les vagues pussent et l'écume vive
au-dessus de tous.
Dans
le monde de ce bâtard cirque, il y a quelqu'un qui, ni étant dedans
ni dehors, la ligne met dans l'eau. La canne en terre, seulement à
mouiller un peu les pieds pour prendre un gros poisson, par exemple,
de presque un million d'euros, soit le SMIC d'un bon nombre de
souteneurs.
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