mercredi 10 août 2011

CŒUR DE PEINTRE


  En me recréant des tons qui apportent mes amitiés de ma ville natale, et puis de réfléchir, le temps de boire trois ou quatre bières (il faisait très chaud, en ce temps-ci) je me dis moi-même : voilà ici les couleurs nécessaires pour peigner un beau tableau impressionniste.
     Le cocktail de qui se compose ce groupe si varié dont l'un, veuf, qui vive comme un marié, quoique ce qu'il fait est de se comporter comme un célibataire ; d'autres, les divorcés (les plus nombreux) qui vivant comme veufs, se comportent comme mariés tandis qu'ils prétendent se débrouiller en célibataires ; les remariés, qui vivent comme mariés angoissés, dont ce qu'ils aimeraient est d'être célibataires, cependant, ils se comportent comme veufs en rut. Ceux qu'y restent, les plus sérieux, vivons, nous comportons et aimons ce que nous sommes « célibataires » qui vivent et, bien sûr, à conséquence de l'en faire dans l'âge adulte, qui sans être l'âge ingrat, celui-là que je ne sais pas si nous avons fait ingrats ou c'est qu'il s'est porté ingratement avec nous, nous sommes parmi cette faune ceux qui mieux nous conservons, en apparence quand même ; en autre, prises et conséquentes de cet âge, la nôtre, il est bien sûr, ce qui nous fait autant garer les mœurs que nous habiller comme correspond à celui-là, en plus nous nous comportons sans stridences, n'allons pas aux discothèques et ne faisons le moindre effort pour draguer ; ce dernier affaire qui nous apporte des mêmes résultats qu'aux autres archétypes de cette hétérogénie homogénéité amicale. 
   Qu'est-ce que nous reste aux observateurs, aux peureux du ridicule, aux misanthropes qui ne soient pas de mettre la main aux pinceaux, les mouiller dans les couleurs et les étendre sur l'univers de l'imaginaire ?

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