dimanche 30 décembre 2012

IL FAUT PARTAGER

    Mon ami, le poète Vespasien, à qui ses parents lui appellent Gustave Argimiro ; il faut pourtant respecter sans réserves l'appellation par lui choisi, j'ignore si, parce que son désir le tenait, une telle Claudia, parce qu'il aimerait bien que les britanniques se romanisassent, ou peut-être, comme tant de juifs, il faut le dire, il n'aime pas l'occupation controversée de la main de leur gouvernement, en profit des uns, de la maison des autres, ou pourquoi pas de tous. Il faut cependant ajouter qu'il n'était pas, pour ne pas susciter une autre interprétation, brésilien.
 
  
    Allons-y, à la question ; celle-ci qui m'est arrivée soudainement : je veux laisser clair que la question est une question importante, grave ; on verra, pour la lyrique, si grave (voyez-vous que j'insiste sur la gravité de la question) comme la perte à la poésie d'un maître ouvrier chanteur de vers, qui de tant se désaltérer dans ceux-là du pas moins grand maître, verseur de fluides vers, le camarade Bacchus.
 
    
    De là, y vient que je vous en prie tous, de partager des vers de Bacchus, bien qu'il ne soit que par égard à l'insigne poète Vespasien, en vue qu'il puisse se libérer de telle obligation, toute entière maintenant à lui tout seul ; un allègement qui sans doute permettra à l'insigne, se plonger de nouveau dans les siens.

samedi 29 décembre 2012

CONSTATATION FAITE

    Il y a parmi nous beaucoup plus d'extraterrestres de ce que personne ne puisse imaginer. Moi, par exemple, j'ai eu connaissance d'un cas, qui bien pourrait avoir passé inaperçu, de ne pas être le perspicace œil d'un ami à moi, tavernier avec place par le boulevard Saint-Germain à Paris.


    Un jour, m'a raconté mon ami tavernier, un bon extraterrestre, arrivé chez nous pour obtenir des renseignements sur place, surtout les concernant à notre style auto-prédateur. Ainsi, j'ai su, en lui tirant les vers du nez à l'intention de ses propos, comme aussi qu'il était spécialisé en anthropologie humaine. Il n'était pas lui-même, rien de fiable, j'ai su, jusqu'à ce qu'y soit venu son substitut pour faire l'étude qu'il avait apporté chez lui, tout ne semble pas cohérent du tout. Ce substitut, qui non plus, s'était échappé à son œil. Après avoir fait de l'amitié avec elle. Elle a dit de son prédécesseur qu'il était un excellent studieux, mais qu'il n'avait pas absolument de l'expérience mondaine, où, bien sûr, avait été la cause de l'échec de son travail.


    La question est qu'au studieux, cette carence d'expérience lui avait fait, pour se dissimuler parmi nous, se mettre sous une chemise mauve à col pointu. Alors sa fermeture en grève, ornée de volants vert pistache, laissait un espace libéré, de telle offense à une telle autre qui façonnait une chaîne dorée. Si cela n'en fût pas assez, le pauvre visitant s'était monté sur des souliers à « sarkozystes » talons, pas moins pointus que le col de la chemise. De telle guise, cette victime de la carence mondaine sillonnait le boulevard Saint-Germain. Attiré par contagion des fringues, peut-être, sur toute poitrine prononcée qui agît par là, à plus proéminente qu'elle fût. Plus était l'attachement, dû que de ce qu'il était vraiment pris était juste des creux qui façonnaient les luxuriants soutiens-gorge qui soutenaient telles proéminences.


    Mon ami, le tavernier, à manière d'épilogue, m'a raconté de la sorte que l'était arrivé à l’anthropologue parachuté. Les renseignements qu'il envoyait chez lui, lui avait raconté le nouvel envoyé, devenaient en moyenne que le temps passait de plus en plus imprécis et banals. Il ne parlait pas que de creux par ici, creux par là, tous, sans exception, d'une enivrante douceur de bonheur. Il a fallu que je sois venu pour constater que nous n'étions pas trompés sur ce qu'ici. Nous entendions qu'il y avait, comme c'est le cas, les plus gros auto-prédateurs jamais conçus… Le pauvre ! il a fini par me dire qu'aujourd'hui, il est à repos dans une maison de santé mentale ; il criait constamment : je souhaite un creux, je désire, moi aussi, un creux…

jeudi 27 décembre 2012

LA THÉORIE DE POLOGNE

    Les grands patrons des églises en sont directement à faire autocritique sur ce qu'ils ont fait mal pour que leurs affaires soient devenues en prononcé déclin. En le concernant, sinon à la désertion, cela qui y est nonobstant en train de se produire, faute d'incorporation d'adeptes. Même dans une situation qui s'y vient présentant, jour le jour, plus pénible autant socialement qu'économiquement, tellement. Il serait bien plus facile de croire en Dieu que, par exemple, en les politiciens. Pourtant, ces prétendument sages patrons, qui ont eu du temps pour l'en être, pour tout faire, s'en plaignaient.

     Il y a un ancien dit polonais, duquel les Polonais eux-mêmes disent que de tant pousser les uns d'un côté, les autres de l'autre, il ne l'en est resté que de s'en aller chez dieu (cependant les Polonais ont dû émigrer, à cause d'ignorer leurs propres dieux, chez l'un étranger, laissant la bonne Pologne dans les mains de patrons aussi étrangers).

 

   Eh bien, tout semble que nous nous trouvions dans pareille situation, pas moins pareille à celle-là, dont M. Nobel a trouvé, en recherchant à comprimer la matière, la manière de la faire exploser.  

lundi 24 décembre 2012

ANCIENS CHEMINS, ANCIENS

    Les chemins faits en marchant des personnes ont graduellement rassemblé, au long (moins au large parce qu'ils étaient plutôt étroits) de leurs parcours, des ouvrages par les voyageurs façonnés pour s'en servir à faire leurs voyages plus commodes. Ces chemins, impassiblement immobiles, parcourus incessamment par voyageurs, complaisantes, observateurs, sans mépris de la lourdeur ou la souplesse de leurs tracés, avec plaisir aux couleurs, aux odeurs, aux sons que les saisons diversifiaient ; supportant même, stoïquement, les inclémences que celles-là puissent apporter.

    Ces anciens chemins qui ont subi du tapage de graviers, carrelages, bétonnages, goudronnages ; le passage de plus en plus lourd transport conduit par voyageurs indolents qui ne percevaient en eux que le gênant de leurs tracés, d'eux que les lignes peintes, continues, discontinues ; ces anciens chemins progressivement remplacés, abandonnés, par les nouvelles voies artificiels, sans vie, lesquelles blessent la nature sans pitié, sans rien leur importer qu'elles-mêmes. Chemins, abandonnés à la jouissance de voyageurs qui en profitent les jours ensoleillés pour y aller crier comme pies et verser leurs détritus impérissables ; à ces anciens chemins, il ne les reste beaucoup plus qu'aux derniers anciens voisins, anciens qui transportent juste leurs propres peaux.

   Ces anciens chemins, anciens qui ne seront bientôt qu'une nouvelle blessure cicatrisée sur Terre.    

dimanche 23 décembre 2012

QUAND LA LUMIÈRE CHÂTIE LA NUIT

    Les rues vêtues de timides éclairages accouchent des ombres qui s'embrasent pour chuchoter. En engrossant les groupes à mesure qu'elles sortent de l'embrasse maternelle. Elles débouchent sur les boulevards. Se livrant au gros transit, devenant les nouvelles nées de la nuit si bruyantes qu’inquiètes, partant de leurs pieds à la recherche de vieux coins de la ville, où les ruelles, plus intimes, se rencontrent en accueillantes petites places.

    C'est un vertige de joie. Et, pendant ces moments-là. Voir les mignonnes, pimpantes, jeunes filles. Garder l'équilibre, montées sur souliers d'impossibles talons, par places et rues en petits carrés de granit gris, pavées, parées de luminaires de fleuries couleurs, pour faire les honneurs à ces tendres fruits de la vie.

samedi 22 décembre 2012

PAYER LES PÉCHÉS DE NOS ANCÊTRES

    N'étant moi une personne que fréquent les mêmes couloirs que les gens à moi bizarres, du même que ces gens bizarres à moi n'en fréquentent pas, lesquels sont fréquentés de gens bizarres à eux comme moi ; malgré tout, je n'ai jamais pu laisser d'écouter, souvent, trop souvent pour mes délicates oreilles, la moins bizarre inconséquence antinaturelle (compte tenu, et sans peur à me tromper, on verra, du concept qu'elles ont du travail) de qu'elles ne peuvent pas vivre sans travailler. Or, je vous conseille, lorsque vous aurez du temps, de gagner votre connaissance plutôt qu'à la perdre. Prêtez-vous vos oreilles sur ces gens-là, lesquels se tiennent, eux-mêmes, par travailleurs, et sinon, voyez-vous ce que je vous veux dire, faites donc un tour de vis sur eux, à la suite, vous verrez.

    D'abord, vous observerez qu'elles se manifestent toujours profondément dévouées à Dieu. Des dieux d'importation selon lesquels le travail est une punition divine. Dérivée d'un péché commis par un ancêtre, duquel personne ne sait rien. Ni même à rien de lui perçu en héritage chose d'autre qui ne soit pas des malheurs, exception faite aux grands pécheurs qui devront profiter de la bonne vie sur Terre  ; puisque, une fois leurs trépas soient venus, ils iront chez Lucifer, où seront soumis à l'étude, pour être libres, conviviales et tous deviendront du même rang.

    Suivant votre observation, vous apprendrez que ces prétendus courageux travailleurs ne travaillent pas et souvent, ils n'en ont jamais travaillé. Vraiment, ce qu'ils aiment du travail, c'est qu'en autres l'en fassent. Peut-être, ils pèchent par les péchés que les autres ne peuvent pas pécher… les pieux !

mardi 18 décembre 2012

UN REPAS DE HAUT EN BAS

    Un verre de cognac tombe, se cassant, heureusement sans se perdre l’élixir dont le maladroit avait déjà fait un sort ; cet accident venu à conséquence l'haleine de Clotilde, feu humide de dragon, duquel l'avait pourvu Cupidon, dont elle s'était servant pour brûler le cou d'Arcachon ; au temps qu'elle imprégnait sa peau, laquelle faisait frémir du désir d'envelopper autre corps que le sien, les arômes que la belle abandonnait par là, de fraises, crème doucement fouettée, tout affecté d'une légère touche de cannelle (abandonnée, celle-ci aussi).

       Clotilde caresse de ses joues, si douces que la peau d'un camembert frais. La poitrine de sa victime, à la tordue intention d'apaiser le bûcher que ses flammes lui provoquent, pour élargir le soudain désir auquel Arcachon s'en était pris. Ce qui le faisait avec l'aide que l'alourdissement du temps provoque, incontrôlable de soi-même.

    La sibylline pécore, poursuit-elle napoléonienne conquête, dont dans une nouvelle bataille, elle en va profiter pour exciter Arcachon, en faisant introduire sa langue : magret de canard presque cru, baigné en moutard de Dijon, dans la bouche d'Arcachon, où on l'en finît de cuire là, en son jus, tandis que, elle profitera à approfondir jusqu'à son cœur.

 

    Arcachon, plain, délaissé, crémeux, dormant tel qu'une crème Saint-Germain qui vient d'être servie dans l’assiette, en déprenant du tiède haleine (l'haleine de la soupe, pas de Clotilde ; qu’après le monde est à questionner que si j'ai dit, que si j'ai laissé de dire) soudain, Arcachon s'énerve criant, une scatologie impropre en étant à table, MERDE ! Alors, et au fur et à mesure qu'il poursuit son discours, il en va adoucissant son ennui. Depuis quand, dit-il, on commence à manger par le dessert et s'en finit par la soupe ? Il avait raison !

    Pendant le repas, s'était servi du champagne et du Bordeaux ; taquiner avec des amourettes, c'est ainsi, mais on est parmi des gens civilisés.

lundi 17 décembre 2012

MANGER N'EST PAS AVALER

    Quelque chose qui ne laisse pas de me surprendre, en nous les humains, ce qui en outre réaffirme notre absolue différenciation sur les autres animaux. Et, non justement, en le concernant à la beauté, dont nous n'en tirerons pas bien du tout, sinon en raison de notre faute absolue de solidarité sociale, en faisant, y parmi, de soi quelque chose de caractère religieux.

Le grave de la question est que la « chose » ou, pourquoi ne pas le dire, la « grasse chose », puis de s'être autoproclamée « icône », toutefois qu'elle commence à faire catéchèse des bouffonneries d'autrefois. On trouve quelques tapageurs hooligans décérébrés. Lesquels procureront de faire plus de bruit que le monde. Pour le lui faire écouter, un d'une syntonie malsonnante, discordante, gênante somme toute, auxquels s'en sont ajoutés les pas moins gênants percussionnistes pamphlétaires charognards, à qui tout va bien, par quelques sous.

 

      […] merde !Moi, comme aussi tout ce monde-là, je paierais tout content cent millions d’impôts, même s'il m'en reste l'un pour cent. Ce qui ne laisserait pas à moi d'être un problème, pour insurmontable bien sûr, mais un problème quand même, puisque je suis plus heureux, peut-être, comme je suis, qu'en ayant à payer des impôts.

   … il faut payer les radins !

samedi 15 décembre 2012

... AU POT, FAIRE DE L'HARMONIE

    Un ange s'était mis dans le corps d'une colombe, absolument blanche. Pour descendre ou monter, qui le sait, sur la terre. Avec l'intention, probablement, de consoler un homme, dont les pleurs à ses infortunes, tout semblait, ou il voulait qu'il semblât quand même, discorder avec les alléluias, dont leur chorale « hare, hare alléluia » dans les demeures célestes… Je pense qu'il descendait.

    Ainsi, tout quand l'oiseau, absolument blanc, qui enveloppait l'ange, s'est posé sur l'épaule du pleurant pour le consoler, l'homme d'un mouvement si vif qu'il serait digne d'une mangouste rancunière, Paf ! Il fit de la colombe sa proie, lui faisant tacher la gorge, simplement blanche de rouge, au temps que laissait-il de pleurer ou de faire qu'il l'en faisait crier de satisfaction : tu auras chassé ! Puis, plus doucement, presque susurrant, dit-il, j'ignore si à soi-même ou à l'ange…  Ou à la colombe peut-être : allez au pot.


 

vendredi 14 décembre 2012

DEUX DÉROUTÉES

    Dans une société globale, voire la nôtre, on peut s'être de droite et ne pas être honnête du tout, cela qu'en autre est chose congénitale à l'esprit de cette tendance politique. Ce que je peux autant le comprendre comme ne pas l'en admettre. In admission à laquelle je suis catégorique. Pourtant, être de gauche et ne pas être honnête, cela veut dire que l'on ne peut pas l'en être, parce que l'honnêteté est requise, indispensable à l'esprit de cette tendance politique. De l'autre côté, puisque dans celle-là, partager les biens produits par la société est son essence.

    En vue de tout ça, il peut se déduire que la cause de l’épanouissement démesuré de la droite se doit à se réveiller de la malhonnêteté subjacente dans le complexe animal que nous sommes. Ce qui, en conséquence, a provoqué que la droite moderne déroutât son parcours vers la modération, pour reprendre celui-là de ses époques les plus obscures. Malhonnêteté qui a depuis été fort poussée, elle aussi, dans la gauche, celle-ci qui s'est toute seule en train d'en aller vers son propre anéantissement.

    Eh voilà ! Le dilemme de toujours ; ce qui n'est pas d'autre que d’être ou de ne pas être. Que la droite retourne à ses racines du despotisme, sinon admissible ! C'est compréhensible, compte tenu que ces gens n'ont de culture que les formes. Ce qui n'est pas compréhensible, c'est que la nouvelle née pour suivre que l'enjeu s'en était dérouté, elle aussi, celle-ci vers nulle part

jeudi 13 décembre 2012

LA BURALISTE EXTRATERRESTRE

   En étant moi un jeune homme. Ce qu'il y a un beau tas d'années, dans le quartier dans lequel j'habitais, s'est apparu une extraterrestre, laquelle avait choisi comme demeure un appartement dans le même bâtiment où étaient installés mes parents. Il n'a pas fallu beaucoup pour faire de l'amitié entre nous, puisqu'elle était une extraterrestre aussi sociable qu’agréable. Et, comme je n'avais pas connu avec qui la confiance élargisse la langue, ma nouvelle amie a fini pour m'avouer qu'elle s'était décidée pour partir de chez elle ; cela qui avait été à cause des mandataires de sa planète, lesquels ont fait devenir toute une fabrique sans autre but que produire pour produire. Je sais, continue à s'exprimer l’extraterrestre, qu'ici les choses ne marchent pas bien du tout. Pourtant, au moins, vous vous moquiez plus que de votre sort de vos dirigeants, vraiment, ils sont drôlement amusants !

    Comme son raisonnement m'avait laissé étonné, pour tout dire ; et, sachant de ses qualités de mutation. Je lui avais conseillé qu'elle choisissait un autre modèle de personnalité. De plus, je l'avais montré un, peut-être en pensant plus à moi qu'à elle. Mais, non, elle était déjà décidée de se faire buraliste à tabac. Je n'ai jamais su si c'est qu'elle avait une passion bizarre pour la philatélie, par beaucoup qu'elle disait que ce qu'elle aimait de nous les terricoles était notre condition de pyromanes incontestables de nous-mêmes.


    Le temps s'est passé. Et, en faisant une bonne soirée, en faisant un parcours par mon ancien quartier.  Ainsi, je suis entré dans un bureau à tabac pour acheter un journal, un paquet de cigarettes (pas des timbres-poste les portraits de ces personnages qui sont si petits qui ne servent, ni pour en aller aux toilettes) là était-elle, souriant heureuse, et moi de l'autre côté du comptoir, en me demandant : que panserait-elle de nous les terricoles ?

samedi 8 décembre 2012

UNE SOIRÉE AVEC LES DIEUX

    En faisant causerie dans un bar, dont il y avait quelques dieux parmi nous, un casse-pieds profite de se mettre à plaindre du froid, de la brume, de longues nuits, de la neige… de tout ! Et, quand il épuise son vocabulaire plaintif, donc Épona prend la parole.

    L'empire du gris assorti de toutes les couleurs, même en les faisant s'effacer. Ainsi le monde voit les étoiles ; mais vous, insolents, insistiez en faisant de la nuit un faux, pour illuminer de grotesques artifices vos fourmiliers, dont ils réfractent aux cieux, atteignant la nuit. Alors, vous faisiez à Éole souffler (il a un foutu métier) dès l'arctique pour renforcer le gris existant (que vous vous empêchiez de taquiner) d'une épaisseur qui tombe lourdement en voilant vos ampoules électriques pour geler leur luminescence. Ce que je ne m'explique pas, c'est la peur que vous avez de l'épouse du jour. Amante de la clarté, de même qu'elle l'en est de l'obscur, vous gîtant chez vous, où la chaleur arrive morte sans savoir d'où elle vient, ignorant savoir de quoi elle est faite… amorphe ! Où vous vous cachez des cieux, de la vie ?

    Pourquoi telle peur de la nuit, telle qu'elle est, avant toute femme, si à la fin ce sont les femmes qui vous donnent à la lumière ?

    Pourquoi pas ne cherchez-vous la chaleur de la vie, elle est cela ?

    Ainsi, évidemment, nous sommes faux dieux (les vrais n'existent pas), personne n'en doute qu'au moins nous soyons infiniment plus amusants.

mercredi 5 décembre 2012

QUAND LE FOUR NE CUIT ON LE MET MUSIQUE

    Tout le monde écoute, faisant accompagnement de timides mouvements des muscles de la boîte de la merde, aussi que d'autres, pas moins timides. Ballottant de haut en bas l'avant-bras (tous les deux, si l'on n'est pas manchot) laissant nonchalamment les mains tomber telles que des figues mûres, la bouche en cul de poule susurre la mélodie qui sonne : dindon, dindon, dam ! dindon, dindon, dam ! … La danse est réservée aux professionnels ; un petit pas en avant, un autre en derrière, hop. Suivant : petit saut à droite, suivi d'un autre petit saut à gauche, les mains aux poches, des autres, retour des mains aux propres poches… dindon, dindon, dam ; dindon, dindon, dam. La même musique jour le jour.

     Un ministre se débrouille par les messes de n'importe quel credo. Un autre va d'ici par là pour les en faire. Quelques-uns disent ce qu'ils disent, quelques autres disent que ceux-là, soit leurs collègues, n'ont rien dit de ce qu'ils ont dit. Maintenant, le four qui a laissé de cuire poursuit encore sans cuire, ce qui ne produit aucun souci dans cette cohorte de danseurs ; ils ont du pain et du beurre.

    Au rythme persistant de cette musique-là, les culs du monde ballottent, les avant-bras soutiennent les mains qui tombent tel que figues mûres (tout cela timidement, j'insiste bien que quelques-uns en prenant de la confiance, l'en font de plus en plus moins timorés, bien que la plupart, plus modérés, gardent la posture). Tout est confus, pourtant ce monde-là préfère penser qu'il est dans une guinguette, pour ne pas reconnaître point de danseurs gouvernants.

lundi 3 décembre 2012

TROIS EXCELLENCES

    Personne n'aura rien dit de nouveau, en disant que la vie entraîne, depuis l'un, un autre, soit toute une suite de dilemmes ; la question est que souvent, trop souvent, on fait pour faire le choix d'entre la stupidité et l'idiotie.

    Toutes ces deux excellences-là, dont la société est constamment contrainte à subir. Ainsi, la pusillanimité généralisée des citoyens sert d'engrais à l'empire de la médiocrité, dans lequel, depuis tout juste, leurs empereurs étaient successivement intronisés, et même s'ils, aussi successivement, seront reniés. Une autre fois, avec leurs mêmes habits, ils seront de nouveau intronisés.

    Mesdames, messieurs : en tout cela, quelque chose ne marche pas. Puisque le fait de nous considérer de supériorité incontestable grâce à notre supposée intelligence. Elle est toutefois à nous gracier d’une autre excellence, telle que le crétinisme, non à cause d'une carence absolue d'intelligence, sinon de notre absolue faute de volonté rationnelle.

mardi 27 novembre 2012

CETTE ÉDIFICATION QUE TOUS Y AVONS

    En laissant le hasard qu'il choisissait un édifice quelconque, des qui s'en sont bâtis sur les épaules des individus de l'espèce la plus, peut-être, aussi compliquée qu'endormie, soit la nôtre. En faisant, pour incliner le hasard, en tout le possible de nous, à choisir parmi les spécimens auxquels il peut trouver dans un bar ; il faut que l'immeuble soit meublé, pas justement de façon ostentatoire, mais meublé quand même.

    Puis, d'avoir passé le seuil de la bouche du susdit. En s’enfonçant par l'obscur passage qui se présentera là, au fond, montant par le « contre gorge » en chaque étage, sur chaque palier. On trouvera infinis d'appartements, remplis, chacun, d'infinis alternatifs à la médiocrité, l’imbécillité, la stupidité, la mesquinerie ; aussi comme d'autres de type de qualités pareilles pour si celles-ci ne sont pas assez, somme toute, une absolue misère intellectuelle.

    C'est pour ça que j'en prie, tout le monde, fasse tout ce que l'on puisse, pour faire réveiller ce monde-là, cela qui nous aidera à réveiller aux réveilleurs et nous aussi ; il faut juste chaque fois que l'on ait rendez-vous chez quelqu’une de ces bâtisses, sans laisser de faire des compliments de rigueur : fleurs et champagne, y aller remplis de sonnailles, pour réveiller l'humain qui en tous nous habite.


lundi 26 novembre 2012

LA VIE, UN MONSTRE INSATIABLE

    Notre intérêt pour voir la vie en rose nous a fait nous désintéresser de regarder la réalité telle qu'elle est.

    La vie est un monstre, auquel nous dotons souvent d'un présomptueux anthropomorphisme. Ainsi, on le peut qualifier d’anthropophage. Dû qu'elle a le si irréfrénable qu'insatiable plaisir d'avaler ses propres créatures avant qu'elles se fussent pourvues de la capacité de penser. Ce qui leur donne une longue marge de temps, ou en tout cas, qu'elles soient en train de peu plus que commencer. Soit parmi nous, ceux qui font le bel exercice de cette qualité inhérente à n'importe quelle condition de vie. Cet exercice auquel, depuis avoir les fait fleurir, parfois même en fleurs bleues, il n'arrive jamais à donner des fruits ; effet produit des nuls soins d'un jardin auquel se sont emparés tout type de ronces stériles qui étouffent absolument des plantes fructifères.

    On peut déduire que nous (ne cherchons pas coupables ailleurs) n'avons pas les mains vertes.

dimanche 25 novembre 2012

EXUBÉRANTE CLOTILDE

    La première fois que j'ai vu Clotilde, c'est en arrivant, moi tout juste qu'elle sortait du bar. Ce bar dans lequel j'avais l'habitude d'en aller à cette heure. Et, où cette plus que lumineuse apparition de la belle Clotilde. Elle marchait, dandinant ses hanches, en faisant danser sa fleurie et vaporeuse jupe. Les palmes de ses mains semblaient s'être déprises de ses délicats bras. Vraisemblablement, tout en elle était délicate, comme pour empêcher que l'haleine de la terre se mêlât avec l'air soufflé des étoiles pour qu'elle respirât, bien sûr qu'elle ne va pas respirer comme un quidam !
 
 
    Au jour suivant, il ne devrait pas falloir le dire, je changeais d'habitude, en faisant avancer l'heure, d'aucune manière, de celle-là spatiale (je n’abandonne jamais un bar). Ainsi, dans la terrasse du même bar, devenu champ de bataille, je me suis mis aux aguets, assis, un verre à la main, à l'attente que la belle Clotilde y arrivasse. Maintenant que ça se passe, pour me réconforter, je me suis battu avec toute sorte de breuvages, d'où j'étais sorti vainqueur à tous les assauts.
 
 
    À l'heure, plus ou moins préconçue, la disparue était apparue. Sa jupe noire, envie de tout mortel, collée à sa fraîcheur, laisse apercevoir le dandinement de ses hanches, lesquelles s'ajustent au rythme que laissent marquer les hauts talons de ses souliers rouges. La couleur des boutons de son chemisier d'un blanc immaculé, lesquels fermaient la porte des désirs des passants qui s'obnubilaient de telle vision, s'en allait, heurtant contre tout cela que l'on rencontrait ; des bras de la belle emmenaient les mains, cette fois à jouer avec l'air. Ce jour-là, je me suis contenté, ce qui ne fut pas peu, de sentir son haleine sur mon cou, à la superbe de faire des bises de la présentation que quelqu’un lui avait faite.     

vendredi 23 novembre 2012

NI CHAT NI CHIEN

    Dans les temps où nous vivons, si l'on veut trouver des politiciens, il faut juste s'en aller parcourir les palais de justice.

 
    Il sera parce que les temps sont venus, depuis longtemps, l'emportant (de même que la marée de la mer, l'écume blanche qui ne laisse pas voir la couleur de l'eau). Une espèce de daltonisme qui nous empêche de discerner un chien d'un chat. Ce qui, depuis toujours, un chien était un chien et un chat un chat, jusqu'à l’idolâtrie que nous avons faite de nous-mêmes, nous a amené à tout faire à notre image… la pauvre ! La question est que plus pauvres sont les modèles choisis, parmi nous tous. Soit les plus riches trésoriers de la sueur d'un peuple qui la donne volontiers, démocratiquement, sous la prétention occulte qu'un jour, ils pourront être les trésoriers de la sueur des qui sont ses égaux maintenant. Ainsi, je souhaite savoir ce que les aura faits, aux uns et aux autres. Peut-être fut la démocratie (pas moins que notre image) laquelle déambule en compagne de la justice d'une guinguette à une autre, s'en cuisant toutes les deux à pots-de-vin à faute de partenaire qui les invite à danser.

 

    Pourquoi, en observant le style des politiciens, comme aussi ceux-là qui y prétendent, il me fait penser que les palais de justice étaient devenus des bordels.

jeudi 22 novembre 2012

DONNER DES AILES

    À cause de leur donner des ailes auxquels ne les avaient, au lieu de les faire, se comportant avec eux tellement un autre. En supposant qu'ils se comportent, marcher tel qu'au reste des mortels qui par le paysage républicain pullulent ; l'effet s'est produit, dont quelques y parmi, de profondes racines même, n'auront besoin que déplier les siennes, lesquelles étaient pliées depuis la République instaurée.

    Pourtant, selon les choses qui marchent, on peut déduire, parallèlement, que :

 

    Une ligne prendra la divergente. Déjà que, et compte tenu de ce que, à un âne, par exemple, on lui donne un coup de bâton. Pour le reste, toujours qu'il voit un bâton à la main d'un humain, il lui offrira le cul pour prendre la divergente.

 

    Nonobstant, nous, en traversant la même situation, des ânes, nous prenons la tangente, c'est-à-dire, si à un humain, y parmi un politicien (dans ce cas qu'il n'y ait pas occasion à choisir tel qu'auparavant, puisque ces phénomènes sont une maladie qui seulement pousse sur nous) la donne un coup de poignard à quelqu'un des qui l'en ont élu, ils ont l'habitude ! Le suffragant qui l'en reçoit. Ils ont aussi, inexplicablement, l'habitude, après d'avoir été poignardés, bientôt qu'ils eussent vu venir l'arme. Ils se mettent à regarder le truc pour voir ce qu'il peut faire, ou se déshabillent, parce que le bourreau ne met pas ses fringues en lambeaux. D'où peut se tirer que n'importe quel animal a de la mémoire historique ; toutefois, les humains ne l'en ayant presque pas, quand nous, prétendument, l'en avons, tout semble, nous devenons stupides.

lundi 19 novembre 2012

PARTIR ! ... VENIR ?

    On a l'habitude de faire de celui qui s'en est allé un patrimoine de toutes les qualités… question, si est-ce qu'il les en avait ? Bien sûr, celles-là qu'il avait laissées de côté, où tombe un sournois sourire de tous ceux qui y jettent les fleurs, les défauts, dont il faisait charge.

    Le temps se passe, il y a de survivants à celui-là qui s'est passé ce temps en lui ayant adouci son sourire. En tournant à sincère le sentir sa faute, je n'en dis pas plus, si le disparu a laissé une œuvre qui lui prolonge, comme ceux qui font devancière de la sienne, leur personnalité.

 

    Si tout cela s'est passé, étant sa disparition une éventualité. Mieux serait, pour le disparu, qu'il boit de sa propre gloire à l'autre côté de la porte d'entrée. En effet, en le passant à nouveau pour entrer, la charge des injures qu'il devrait supporter sera multipliée par lesquelles l'en ont auparavant délivré.

vendredi 16 novembre 2012

DOMINATEURS DOMINÉS

    L'homme/femme/homosexuel/travesti ; jour le jour la chose ne se complique plus, on ne sait qu'inventer pour casser les pieds ; bref : les humains tous, nous sommes parvenus à dominer les montagnes, les fleuves et emmerder l’atmosphère, et sinon dominer du tout les mers, braver leurs tempêtes quand même ; tout cela avec, quelqu'un qu'autre contretemps, bien que, plutôt à cause de notre radinerie, que de notre savoir-faire. En conséquence, à cause de notre irrationnel entêtement de tout dominer, cela nous a fait perdre l'essence de ce tout. Comme aussi de nous-mêmes, nous, les humains (je m'attache au bref), finissons pour devenir victimes de notre propre manie de tout dominer, devenant la plupart de nous : dominés, pour le fait de déléguer le fouet sur quelques prêtres, lesquels sont caractérisés, autant pour leur pauvreté intellectuelle comme pour leur riche médiocrité. Ces incapacités intellectuelles qu'ils sont à son tour soumis sous à une entéléchie de si douteuse perfection qu’inhumaine.

    Or, c'est ça qui nous domine à nous. L'inhumanité, résultat de notre phobie à ne pas nous considérer animaux ; à tout vouloir bouleverser dans la nature, comme si elle fût quelque chose d'encombrant, de l'harmonie perdue parmi nous, avec notre environnement.

mardi 13 novembre 2012

DE L'ARGENT ET LA NOURRITURE

    J'ignore pourquoi, j'ai l'impression que nous les humains, nous sommes oubliés de ce que nous sommes : êtres vivants, organisés, doués de sensibilité et de mobilité, hétérotrophes, c'est-à-dire animaux, dont il ne l'en fera pas remarquer d'une mémoire fautive. Par conséquent, cela nous conditionne aux effets de nous entretenir et de nous reproduire, le premier, pour faire perdurer en nous la punition de vivre, la seconde, pour punir nos engendrés. Nous sommes conditionnés, à l’égal que n'importe quel autre animal, à vivre en société ; de là que la constitution de celle-ci n'ait pas pour but d'amener des esclaves aux chaînes de production ou des soldats aux armées. La société, dont la meilleure définition, à mon avis, est sortie du cri de la République. Dommage que la médiocrité des politiciens l'ait anéanti, comme aussi la société l'en est sous l'abstraction faite du pouvoir, représenté en quelques papiers signés par les patrons de ce pouvoir-là.

     Tous ces mots étaient déjà dits de mille manières, que je pourrais bien faire. Bref, avec d'autres, aussi dits d'autres mille manières : avec l'argent, nous pouvons manger, toujours qu'il y en a, qui nous vend de la nourriture, parce que l'argent de soi, elle ne se peut pas manger. Alors ! Où est donc le pouvoir ?

lundi 12 novembre 2012

RÊVER; UN MONDE POSSIBLE

    L'aigle et le moineau, tous les deux, sont des oiseaux de différentes tailles, considérables, ici dans la Terre. Bien qu'il soit imperceptible dans l'univers extérieur. Mais, compte tenu que leur univers n'est pas sur la terre. Sinon qu'ils se placent sur une petite parcelle, y dedans, qu'ils connaissent bien, n'existant d'autres mondes, d'autres espaces pour eux que celui où ils vivent.

    Pourtant, les humains, nous sommes parvenus à la grandeur et à la petitesse. Depuis que nous nous sommes mis à observer l'espace auquel ces oiseaux-là donnent le dos. Nous nous nervons de moule pour fondre la grandeur, le rêve possible, aussi que pour la petitesse, nous sommes servis de celui de la réalité fictive.

dimanche 11 novembre 2012

CONFIDENCES D'UN MUR

    Depuis le gîte que j’occupai, dont l’ensemble de beaucoup d'autres façonnaient un gros bâtiment. J'écoutais souvent, sans même prêter l'oreille, les bruits qui traversaient le mur qui séparait le mien de celui de mon voisin, auxquels j'étais, sans remède, obligé de supporter.

Ce voisin qui, quelques fois, rentrait chez-soi comme fut un chevalier d'autrefois après de s'être battu en mille batailles, au nom de dieu, la patrie et le roi ; ces deux personnages, et tous les autres marchants qui se cachent derrière le comptoir du grand magasin, lesquels l'eussent ébloui : l'en faisant à son tour, le premier avec l’immortalité, les marchants de l'or et le dernier avec la grandeur.

    Ces jours-là, le courageux découragé, tel qu'un cocu qui ne l'en peut pas être, faute de partenaire. Il fait danser chaises, table, et peut-être qu'un petit meuble. L'habitation ne fait belle à beaucoup plus avoir, qui ne soit un cendrier, soit un petit pot à fleurs, soit une petite tour Eiffel, celle-ci pas facile de casser parce qu'elle, probablement, sera métallique.

    Eh bien ! Le guerrier, une fois avoir fait danser les uns, casser les cassables, se met à bondir sur le lit, celui qui s'en va, au rythme décadent des sauts, apaisant, des lamentos du sommier. Acte suivi, on s'écoute le courageux découragé passer des cris jusqu'aux sanglots, parlotant : pute… pute… pute… Le pauvre ! Il était amoureux.

mercredi 7 novembre 2012

QUELQUE CHOSE DE BIZARRE

    Après d'avoir élucidé d'autant de sensés que de longues comme aussi profondes élucubrations. J'ai tiré, par géométrie, la conclusion que les Martiens ne sont pas dans leur planète. Ainsi, ils sont chez nous, confondus avec, pour nous apprendre à faire du nôtre, un monde semblable à celui-là qu'ils ont abandonné, dont aux vers ne leur est rien resté à manger.

    Alors que j'ai tenu pour conclu cette sérieuse analyse. Je me suis proposé dorénavant d'élucider d'où vient cette phobie des martiens aux vers. Tout semble avoir fort fourré dans notre subconscient. Celui des terricoles bipèdes de toujours, puisque ces nouveaux qui se sont incorporés à la planète Terre, en plus d'avoir devenu terricoles. Ils ne se soutiennent pas, seulement aussi à deux pieds sur le sol, sinon que passent pour l'un desquels y étaient enracinés d'origine. Alors, d'abord, je souhaite découvrir pourquoi m'a donné pour me défaire d'une puce. Qui s'était mis dans mon oreille dès longtemps ? Pourquoi des types bizarres, bizarrement habillés et de pas moins comportement bizarre, ils prônent des dieux ? Fort concurrencés y parmi, et excusez-moi la redondance, pas moins bizarres que leurs prôneurs. Ainsi, ces dieux qui attendent dans un ciel dont leurs marchants magnifient aux personnes mutées en moutons. Toutefois, plaçant ce qu'ils ont appelé enfer, lieu de punition, au cœur de notre bien-aimée planète Terre. Pensez-vous ! parmi le patronat de cet enfer, jouent un rôle plus qu'important les reptiles pour représenter le mal, qui, ainsi, ils n'ont rien à voir avec les vers, amplifiés, se les ressemblent quand même… ?

mardi 6 novembre 2012

LE SOMMEIL ET LE RÊVE

    Le sommeil, fait ou prétendu faire, depuis que l’affecté s'est rendu à lui, le repos du monde dont il habite. En étant contraint ainsi que forcé à supposer des bonheurs signés par des souris. Tendus parfois, parfois hébétés, quand non à malheurs. Ceux-ci sont marqués de condescendance. Quand non, de la belle vivacité peinte avec les pinceaux de l’intolérance, de la révolte, de l'indiscipline, de l'insoumission, de la contestation ? Dans un monde qui livre bonheurs et malheurs au moyen d'une espèce de billets de loterie. Ceux-là porteurs des nombres graciés furent auparavant libres parmi les émetteurs.

    Toutefois, le rêve, cause du sommeil, bien que pas nécessairement toujours, faut-il discerner entre le rêve devenu sous l'empire de Morphée. Lequel était soumis absolument à ses dictées, et le rêve, dont l'esprit, aux yeux ouverts, façonne un autre monde possible, étant celui, peut-être, l'outil le mieux, pour abattre le mur de la mesquinerie.