La
première fois que j'ai vu Clotilde, fut en arrivant moi tout juste
qu'elle sortait du bar, où j'avais habitude d'en aller à cette heure,
dont telle plus que lumineuse apparition, disparition (ce qui se passe
fréquemment quand l'apparue n'est pas vierge, dû qu'elle n'a pas
besoin d'attendre) de la belle Clotilde, qui marchait dandinant ses hanches, en faisant danser sa fleurie et vaporeuse jupe ; les
palmes de ses mains, lesquelles semblaient s'être dépris de ses délicats bras, vraiment tout en elle était délicate, agissaient comme pour
empêcher que l'haleine de la terre se mêlât avec l'air soufflé
des étoiles pour qu'elle respirât délicatement bien sûr
qu'elle ne va respirer comme un quidam !
Au
jour suivant, il ne devrait pas falloir le dire, je changeais
d'habitude, temporal faisant avancer l'heure, d'aucune manière de
celle-là spatial (je n’abandonne pas un bar jamais). Donc, dans la
terrasse du même bar, devenu champ de bataille, je me suis mis aux aguets, assis, un verre à la main, à l'attente
que la belle Clotilde y arrivasse. Maintenant ça se passe, pour me réconforter, je me suis battu avec toute sorte de
breuvages, d'où j'étais sorti vainqueur à tous les assauts.
À
l'heure, plus ou moins préconçue, la disparue était apparue ;
une jupe noire, envie de tout mortel, collée à cette fraîcheur, laisse apercevoir le dandinement de ses
hanches, lesquelles s'ajustent au rythme que le laissent marquer les
hauts talons de ses souliers rouges, la couleur des boutons de son
chemisier d'un blanc immaculé, lesquels fermaient la porte des
désirs des passants qui s'obnubilaient de telle vision s'en allait heurtant
contre tout cela que l'on rencontrait ; des bras de la belle
emmenaient les mains, cette fois à jouer avec l'air. Ce jour-là, je me suis contenté, ce qui ne fut pas peu, de sentir son haleine sur mon
cou, à la superbe faire des bises de la présentation que quelqu’un lui avait fait.
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