mardi 13 novembre 2012

DE L'ARGENT ET LA NOURRITURE

     J'ignore, pourquoi, j'ai l'impression que nous les humains, nous sommes oubliés de ce que nous sommes : êtres vivants, organisés, doués de sensibilité et de mobilité, hétérotrophes, c'est-à-dire animaux, dont il ne l'en fera pas remarquer d'une mémoire fautive. Par conséquence, cela nous conditionne aux effets de nous entretenir et de nous reproduire, le premier, pour faire perdurer en nous la punition de vivre, la seconde pour punir nos engendres. Nous sommes conditionnés, à l’égal que n'importe quel autre animal, à vivre en société ; de là que la constitution de celle-ci n'ait pas pour but d'apporter esclaves aux chaînes de production ou de soldats aux armées. La société, dont la mieux définition, à mon avis, est sortie du cri de la République, dommage que la médiocrité des politiciens l'aient anéanti, comme aussi la société l'en est sous l'abstraction faite du pouvoir, représenté en quelques papiers signés par les patrons de ce pouvoir-là.

     Tous ces mots étaient déjà dits de mille manières, que je pourrais bien faire. Bref, avec d'autres, aussi dits d'autres mille manières : avec l'argent, nous pouvons manger, toujours qu'il ait qui nous vend de la nourriture, parce que l'argent de soi, elle ne se peut pas manger. Alors ! Où est donc le pouvoir ? 

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