En faisant causerie dans un bar, dont il y avait quelques dieux parmi nous, un casse-pieds profite de se mettre à plaindre du froid, de la brume, de longues nuits, de la neige… de tout ! Et, quand il épuise son vocabulaire plaintif, donc Épona prend la parole.
L'empire du gris assorti de toutes les couleurs, même en les faisant s'effacer. Ainsi le monde voit les étoiles ; mais vous, insolents, insistiez en faisant de la nuit un faux, pour illuminer de grotesques artifices vos fourmiliers, dont ils réfractent aux cieux, atteignant la nuit. Alors, vous faisiez à Éole souffler (il a un foutu métier) dès l'arctique pour renforcer le gris existant (que vous vous empêchiez de taquiner) d'une épaisseur qui tombe lourdement en voilant vos ampoules électriques pour geler leur luminescence. Ce que je ne m'explique pas, c'est la peur que vous avez de l'épouse du jour. Amante de la clarté, de même qu'elle l'en est de l'obscur, vous gîtant chez vous, où la chaleur arrive morte sans savoir d'où elle vient, ignorant savoir de quoi elle est faite… amorphe ! Où vous vous cachez des cieux, de la vie ?
Pourquoi telle peur de la nuit, telle qu'elle est, avant toute femme, si à la fin ce sont les femmes qui vous donnent à la lumière ?
Pourquoi pas ne cherchez-vous la chaleur de la vie, elle est cela ?
Ainsi, évidemment, nous sommes faux dieux (les vrais n'existent pas), personne n'en doute qu'au moins nous soyons infiniment plus amusants.
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