Les rues vêtues de timides éclairages accouchent des ombres qui s'embrasent pour chuchoter. En engrossant les groupes à mesure qu'elles sortent de l'embrasse maternelle. Elles débouchent sur les boulevards. Se livrant au gros transit, devenant les nouvelles nées de la nuit si bruyantes qu’inquiètes, partant de leurs pieds à la recherche de vieux coins de la ville, où les ruelles, plus intimes, se rencontrent en accueillantes petites places.
C'est un vertige de joie. Et, pendant ces moments-là. Voir les mignonnes, pimpantes, jeunes filles. Garder l'équilibre, montées sur souliers d'impossibles talons, par places et rues en petits carrés de granit gris, pavées, parées de luminaires de fleuries couleurs, pour faire les honneurs à ces tendres fruits de la vie.
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