jeudi 19 avril 2012

FAUSTIN ET FAUSTINE

    Le triste et malheureux cavalier sans l'en être à faute de monture, Faustin nommé, à ce qu'il faisait pauvre honneur, dont la tristesse s'était emparée, de ne pas pouvoir s'emparer lui de la belle Faustine, faisait-il cause de son échet à la malchance de ne pas avoir de cheval pour qu'il pût ? personne ne saurait jamais, aussi que ni lui-même, si pour s'approcher ou s'en éloigner de la prétendue.

      Si d'un côté, la balançoire du désir penche des cieux, dont l’instabilité est connue par tous ; ici au-dessus de la vieille Europe, plus, non trop au nord où elle est comme ci, non trop au sud où elle est comme ça, sinon entre nord et sud, où elle est comme ci comme ça : voilà le paradis de la créativité ! 

        Cependant, il faut savoir si, le désir désiré veut sortir de la propre dualité du désireux (il ne ferait pas remarquer que c'est une question de désir) pourtant, le cheval qui bien sûr il n'est si compliqué que Faust, mais pour beaucoup qu'il s'aime, logiquement, du même que n'importe quel autre animal, il cherche couple hors de soi, il n'a absolument pas besoin de participer à l'accouplement. Il n'a pas non plus besoin que personne (ou jument) la conquête. 

       Pauvre Faustin, pauvre Faustine, pauvres tous les deux Faust… avoir, il les en a… quelle punition !

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