lundi 30 avril 2012

UNE RENCONTRE FORTUITE

      Ce matin en me promenant d'un bar à un autre, je me suis rencontré Épona, qui alla à toute hâte. Elle m'a raconté que ça se devait à une réunion générale de hauteur (quelque chose d'évident en s'agissant de dieux). Eh bien ! Je ferai un bref de tout cela qu'elle m'a communiqué.

       Les dieux, les nôtres (qui sinon réels, comme les autres, au moins ils sont les nôtres) ont constitué une assemblée en vue d'élucider leur relation, absolument pas équitable, avec l'impitoyable, qui venu d'ailleurs, a pris, lui tout seul par là, ils avaient l'habitude, place de commandant en chef sur les dieux natifs ; convaincu le superbe du fait, dont ceux-ci (des professionnels dans la matière, avec une expérience incontestable, que tout cela qu'ils veulent est de vivre comme les dieux qu'ils sont) qui ayant participé aux carnavals, organisés par ceux-là en se déguisant de martyrs (ce bizarre dieu qui tellement aime le sang comme habit et les entrailles comme bijoux), ils étaient devenus, en rapport À lui, agents subsidiaires.

      Nous : continue Épona, suivons à faire la fête en nous moquant de ce conard, jusqu'au temps (qui même pour les dieux coule) abolira cette mascarade fort démodée, donc comme il ne restait pas dieu qui lui prête attention, l'impitoyable se croyant le tout-puissant, ennui pour avoir avec qui faire de l'inimitié, il traîne, petit à petit, très subtilement son voisin, beaucoup plus impitoyable que lui, pour l'inviter chez lui, tellement le précédent l'en avait invité à lui. Nous, conclut Épona, avons assez avec celui-ci et le caché, trois sont trop. 

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