jeudi 12 avril 2012

RÉPUBLIQUE DE "FORÊT-SOLITUDE

    L'innocente tourterelle déguisée en maligne, fourmillait par-derrière l'oreille du patient éléphant, qui sachant, évidemment, de l'existence de la bestiole, le laissait faire, heureux de se sentir désiré.

     Le temps est passé et la tourterelle, de tant piquer, devient un pivert, tandis qu'à l'éléphant, son placide transiger, le transforme en guillemot ; jusqu’au jour que se réveille de tantes conneries, en furieux rhinocéros.

       Donc, l'effrayée tourterelle prend le vol, se faisant aigle, pour se maintenir là-haut à observer ce qui reste de l'éléphant : un solitaire loup gris.  

    Pourtant, attention ! que le conte ne finit pas comme ça ; par là passe un renard, entrepreneur lui, qui en tirant de l’occasion d’autan d'hôtes de tout type qu'il y avait, fait-il d'un coup, d'entre ses clients compagnons du même que de son bar un prospère négoce.

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