mardi 17 avril 2012

LA COCCINELLE ET MARIETTE

    Par une forêt perdue, je ne me souviens pas où, ni peux non plus la signaler par repère au bar qu'il n'y avait, la coccinelle Ailerouge de Pointnoir voltigeait de feuille en feuille ; pour offrir sa grâce aux yeux de Mariette, pensait-elle, qui n'ayant assez avec penser, elle criait partout de tout ce que sa gorge donnait de soi, parce que le monde admirât la beauté que la fillette trouvait en le coléoptère mangeur insatiable de pucerons… Quelle belle coccinelle ! Quelle belle coccinelle !

       Un sorcier, qui vivait par là, les aigus cris de Mariette le lui perçaient le cerveau, pas en bonnes conditions à cause de la langue de tout le bois qui avait dans la susdite forêt, moi qui étais un animal social, je n'arriverai jamais de comprendre comment, est-ce qu'il y a des gens qui peuvent boire sans l'en faire dans un bar ? Bon, allons-y à ce que nous étions : le sorcier, irrité, interpelle la fillette qui marchait rebondissant au temps qu'elle criait :  qu'est-ce que se passe ? Quel scandale ! Donc Mariette lui explique sur la beauté de la coccinelle, dommage, ajoute la fillette, qu'elle ne soit si grande que je montasse sur elle ; à ce que le magicien sans rien dire, donne-t-il un coup de baguette magique sur la coccinelle, et s'en va dormir.

      La coccinelle, par la suite, se met à croître, à croître, à croître ; de façon que Mariette reste en rapport Ailerouge de Pointnoir petite, petite, petite, jusqu’à prendre le volume d'un puceron en rapport l'insatiable ; donc, la coccinelle mange Mariette.

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