dimanche 3 juillet 2011

ATTENTION AUX ATHÉES

    Le monde, une région, un village, une rue, une maison, un homme qui habite là, parmi les autres qui y sont, un homme qui ne gênait personne, et parce qu'à lui ne le gênassent, habitait tout seul ; donc sans s'écarter des règles du bien-être citoyen, mais sans s'immiscer dans aucun club ni secte : il était un être social parfait.
    Aux yeux de ses concitoyens le fait qu'un homme vécût en paix, sans la grâce de dieu, il fallait que le bon dieu lui punisse. Après de cette heureuse réflexion, tout le village s'est mis ensuite à l'œuvre, en priant leurs dieux parce que justice soit faite.     
    Tant de psaumes, prières, sortilèges et choses comme ça, que les gens dédièrent aux dieux pour exiger qu'ils fassent leur travail, qu'aux pauvres dieux, leurs oreilles cassées, il ne les est restés d'autre que négocier avec les démons, qui l'envoient quelque chose à ces types-là. Le démon chargé des affaires des punitions n'ayant d'autre chose sous la main (ce n'est qu'il eût trop de travail dans les enfers, il est plutôt que le péché de la paresse y est très répandu) envoie chez le supposé transgresseur, un succube qu'avait par là, s'occuper de lui.
    Le succube, plus que belle « impressionnante » comme il faut, la nuit se glisse dans le lit de la victime, qui la sentant, et après de la toucher pour constater ses formes, textures et dimensions, s'accroche à elle comme une tique famélique, que même en arrivant le jour ne se d'accroche de sa punition pour beaucoup qu'elle (étouffée par l'impétueux improvisé amant) puis d'épuiser toute sorte d'arguments pour que la laisse partir, le lui menace avec la venue à son secours d'un régiment de la légion étrangère… la faim est noire, et il a vu la lumière. Il ne se décroche point de sa proie.
      Attention aux athées : ce que pour les croyantes est péché, pour ceux-là est bienséance.

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