mardi 12 juillet 2011

EFFROYABLE SPECTACLE


     La société que nous avons fabriquée, incluse laquelle y parmi n’étions point d'accord de son fonctionnement, tel qu'elle marche, laquelle a parfaitement analysé Guy Debord dans l'essai que sur elle a fait, titré : « La société du Spectacle » (un livre indispensable d'arguments irréfutables, ceci qui fait humain l'auteur, bien sûr ne voulait pas être un dieu quelconque) ce qui y vient à propos sur le sujet dont je fais une interprétation d'elle, qui marche entre l'optimisme et le pessimisme, c'est-à-dire la réalité.
      Le théâtre dans lequel on développe des avatars de la vie (les bonheurs sont si éphémères qu'ils ne se perçoivent presque, tel que les défauts dans l'ouvrage de Guy Debord) est devenu décrépit ; la scène est pleine d'acteurs dont tous veulent jouer le premier rôle, du même que chaque spectateur qui, dans la salle, restent impavides de leurs rêves. Là il n'y a ni scénariste ni metteur en scène, il n'en a pas besoin d'eux comme non plus d'aucun autre créateur ou technicien en la matière, la pièce à jouer est toujours la même ; une lutte impitoyable entre tous dès les réalités ou les rêves à devenir l'acteur principal.
      Seulement quelques spectateurs, peut-être les vrais, sont dehors, sur le parvis du bâtiment de l'enfer humain, à l'attente de son irréversible écroulement. Ils savent bien qu'ils vont disparaître avec, mais ils veulent jouir du dernier spectacle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire