mardi 7 février 2012

LA BILE QUI TOMBE DU CIEL

     
    Un nuage noir, qui ne laisse voir que lui, dégoûtante tellement que le ventre d'un violeur qui s'approche menaçant sur la peau blanche de celui-là de sa victime, éclate soudainement avec le fracas, d'une ronde cri sec comme de la douleur, produit-il par le coup d'une épée de feu qui illumine le tout, faisant verser de ce nuage-là le liquide insipide de ses entrailles, tombant lui, sur moi… quel dégoût !
 
        
    Je reste impavide, en moitié d'aucune part, trempé, vexé, humilié, assoiffé par la vengeance, je cherche donc hâtivement le refuge d'un bar, où je puisse rendre des comptes à quelques bouteilles du sang de la terre, pour me dédommager de la saleté de la bile du ciel ; là où rien se pose, toute flotte, s'évapore, jusqu'aux rêves des gens… la Liberté, la Liberté, liberté.

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