SALVATRICES

    Dans l'article apparu sur « Le Monde » 2012-2-4, titré : « Le tigre ou le ver de terre : qui veut-il mieux protéger », signé par Catherine Vincent, elle raconte du drame de la disparition de nombreuses espèces en voies de disparition.

 

     

    Il faut les sauver ! mais comme ? Compte tenu que la désorbitant prolifération humaine ne laisse de l'espace, ni pour soi-même. Le problème, mesdames, messieurs, ne réside pas dans les espèces qui disparaissent, messieurs, mesdames, nous sommes le problème.

    Voyons donc, toutes les bienfaitrices sociétés salvatrices, demandeuses insatiables d'argent pour se mettre à tout ce qui se les met devant, créent-elles d'abord, comme d'habitude en notre monde de pédants inconscients, tout un réseau bureaucratique bien accompli d'une bizarre cohorte de fonctionnaires intello-écologistes, soutenus, comme ne peut pas être de manière autre, par une classe travailleuse de laquelle seulement on se souvient, s'ils se trouvent dans la plus misérable indigence. Ne cherchez pas trop, celle-ci devenue après d'avoir travaillé au long de leurs vies, que pendant les grotesques, aussi qu’hypocrites, fêtes de Noël, ou quand ils crèvent à cause du froid, ils sont aussi espèces en voie d’extinction, conditionnés par leur inactivité, puis d'avoir laissé la peau dans le travail.

 

     

    Il ne faut point faire de la charité sur ces personnes, il faut tout simplement leur donner ce qui est le sien en fois de le gaspiller en batailles perdues. Il ne faut non plus y aller trop loin pour les chercher, il faut se nipper des fringues faites de la réalité.

           Note explicative :

    L'apport de fonds qui font les entremises à ces organisations salvatrices-là ne sont qu'une infime part de l'escroquerie qu'elles font aux ouvriers.