Dans une ère très lointaine, perdue de la mémoire des mortels, vivait un ours, si pacifique que charmant, duquel toute sa méchanceté, même en ajoutant sa malignité se tenait dans le nuage que peut produire le pet d'une fourmi.
Et, parlant de fourmis ; Marguerite, l'une contemporaine du susdit ours, reterse-t-elle, un jour s'en promenant par la forêt qui à son avis était la peau de Frank, c'est comme ça qui s'appelait l'ours, où la retorse n'ayant pas assez de le laisser faire de son hôte, essaie partout de le gêner utilisant à l'effet les, à sa taille, disproportionnées mandibules.
Rien ne se passe, jusqu'à ce qu'elle arrive à la délicate enveloppe des couilles du poilu ; c'est maintenant qu'elle s'en va évertuer, jamais mieux dit : casser les couilles de l'ours, comme si ça faisait du mal.
Le piqueur produit du bien-faire de Marguerite, circonstance qui oblige à Frank se gratter là, de telle sorte qu'il traîne dans un ongle la fourmi. Il nettoie son appendice en le léchant, ce qui lui fait goûter la bestiole. Ce jour-là est né l'ours fourmilier à tourment de toutes elles.
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