mardi 13 septembre 2011

SUCCESSION D'ÉVÉNEMENTS


      Une bête géante impulse sa marche de désolation, progressivement, faisant agir les articulations de ses membres inférieurs, auxquels les accompagne la cadence des supérieurs, agissant contre, d'entre les de chaque côté ; les premiers, qui emmènent leurs pieds meurtriers à se battre contre le sol… boummmmm ! maintenant ils sont huit bestioles écrasées, pour si cela ne suffit pas, encore y vient un autre, dont il peut faire trente, grosso modo, de victimes, un autre pas et les qu'y viennent laissent un océan de cadavres, de mutilés que le parcours de cette bête atroce fait dans le monde des bestioles ; le géant marche insolemment de sans rien se soucier que de soi-même, jusqu'à que sans s’apercevoir . Il va se trouver tout à coup, dans le seuil de sa maman, qui sans rien dire l'arrête d'une gifle, pour avoir fait quelque faute dans son cours de maths. Cette maman plus grosse, géant au monde des bestioles, mais plus soigneuse avec, du qu'elle marche sur la pointe des pieds en s'aidant de hauts fins talons au derrière d'eux, dont l'un y vient d'enfiler deux petites souris, comme si elles fussent deux perles grises, qui en cachette faisaient exercice, de son prolifère existence, par là y vont tellement que celles-là, ornant l'une des chaussures à hauts talons…
      Vu qu'il n'y a pas de deux sans trois, ou ce qui est le même qu'il y a par tous, soudain, un énorme camion qui s'emballe par la rue en pente que conduit (la rue) où se célèbre cette scène, au moment tout juste, que le camion va écraser la susdite maman, il se fait coïncider d'un autre, dont un curé qu'y passe, se trébuche entre sa propre soutane, résultant de l'élan de la chute qu'il pût la maman aux hauts talons, élégamment habillée qui tombe par terre, hors du cours du camion, le lui laissant sa place ; la belle, de longes jambes, délicats bras sur les qu'elle se soulève en appuyant les coudes dans le sol, ses cheveux révoltés cachant presque toute sa splendide figure, exclame : merde de curé, quel coup il m'a donné !
       Un mélange de noir et rouge, tout un drap anarchiste gît par terre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire