vendredi 9 septembre 2011

UNE AFFAIRE À MORPHÉE

    Un jour en me réveillant au monde de la réalité, ou pourquoi pas à celui-là de l'onirisme, au fur et à mesure que j'y vais prendre activité, dans soit-elle qu'elle en soit, ce jour-là ma tête qui s'était plongée dans le temps de ma plus petite enfance, émergent par celui-là jusqu'à arriver dans le temps que l'on est, ce qui coïncide avec la rencontre des partenaires dont j'avais un rendez-vous pour faire du plus pur exercice pantagruélique.
 
       
    De la frénétique activité du début du susdit rencontre, on s'en va emparant l'assoupissement, à mesure que le temps s'en passe dans l'exercice des offrandes au prophète Pantagruel : les conversations s'en font lourdes ; l'activité à ce moment-là se développe toute dans les estomacs qui doivent se battre contre le vide laissé dans la table.
       L'heure est arrivée maintenant, dont les uns se sont mis, entourant une petite table où ils jouent à remuer les cartes, fument des gros cigares et goûtent du cognac ; d'autres tombés dans de fauteuils prétendant aider la lutte de leurs corps contre les contraintes de l'excès s'arrosant de spiritueux, et les qu'y restons-nous offerts aux bras de Morphée.
 
      
    Sous la lyre du dieu Morphée, il me prend un rêve, dont un petit enfant, il voit le début de sa vie juste dans cet instant-là où il meurt âgé, s'y éculant chaque fois à plus vitesse à l'envers de la perception conçue ; l’accélération prise qui ne lui permet guère et chaque fois moins, apercevoir les événements maintenant qu'ils sont plus proches de l'âge plus jeune, jusqu'à cet âge se heurte mortellement contre le non-âge. 

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