samedi 31 décembre 2011

UN CYCLE SANS FERMER

La vie est une éclosion douloureuse et traumatisante, déguisée pendant ses commencements de joie inconsciente. Pourtant, elle va muter, de son caractère égoïste, inhérente à la vie-même, à la générosité de se dévouer à l'engendrement d'autres formes de vie à elle semblables ; jusqu'à ce qu'il y en arrive au zénith de sa croissance. Alors, fertilisation faite, elle est prête pour s'en aller doucement par la route du repos, par où, au fur et à mesure que le temps passe, plus consciemment, elle poussera sur Terre. Ainsi, en fertilisant cette fois la vie tout entière.
    Malheureux, auxquels la richesse a empêché de se préparer au transit qui inexorablement les en va emporter. De même, la douleur de ne pas vouloir partir s'y va rejoindre à l'effroyable misère de la spoliation de tout ce qu'ils sont devenus « habitants de leurs tombes ». D'où leurs successeurs tireront des richesses qu'il y a en tant qu'éparpillés par-ci par-là, leurs dépouilles auxquelles l’embaumement subi les empêchera de s'intégrer à la vie.
 

    Il ne faut pas trop dramatiser, il y a des dépouilles profitables.

lundi 19 décembre 2011

TOUT SE PÉRIME

    Une fois, un vieil homme, pas sage pour vieux, sinon pour connaissance, qui bien pourrait être moi, sinon pour sage, pour vieux, m'a raconté :
 
    Un vieil homme voulant tout connaître, tout savoir du monde qui l'entoure, le sien se l'avait fait court. Ainsi, il est allé faire une tournée par là. L'intrépide curieux commence sa marche tout doucement, pour mieux retenir tout ce qu'il voyait, mais sentant que l'avance vers son objectif ne progresse plus guère, il hâte le pas ; mais le temps, impassible, pressant, ne se laisse point prendre. À l’intrépide curieux, le restant encore de force, il se met à courir. Même résultat, il n'arrive à rien, le monde tourne, lui aussi.
 
    Le vieil curieux intrépide, à ce moment-là un peu plus intrépide. Il a appris de cet échec, plus pour bon observateur que pour vieux. Ce que les humains n'ont pas du temps matériel pour tout savoir, la vie n'est qu'un instant dans l'immensité d'un temps, dont elle s'y va périmer, par rapport à lui, trop tôt. C'est pour ça que les humains souhaitent que l'un d'entre eux nous serve à nous prolonger dans le temps.   

    Cependant, les dieux se périment, eux aussi, simultanément que se périment leurs idéalisateurs.

jeudi 15 décembre 2011

CAUSER ET ÉCRIRE

Quand on se met à causer ou à écrire sans avoir un sujet préconçu, on doit se débrouiller, sillonnant toutes les artères : avenues, boulevards, rues, ruelles du cerveau ; scruter par : cours, parcs, places, coins… pour tirer de là, la réalité ou le mensonge. Créature celle-ci, amorphe, ainsi qu'éloignée de la réalité, avec laquelle on ne pourra pas entamer le monologue ou le débat. Celui-ci, qui sera juste la somme d'autant de monologues que d'individus, en comptant même comme dialogues le silence parmi l'exercer. Ce silence qui inquiète et énerve aux autres, de plus en plus à moyenne d’affecter le parleur ; ce groupe qui lui regardera soupçonneux du coin de l’œil. Jusqu'à l'intrépide, le timide, passé un temps et ayant bu quelques pots, prétendra innocemment faire usage de sa parole… Il paiera de l’ire, de la rancune qu'il a générée.

     
Écrire n'a pas, bien sûr, de la sauce du dialogue, elle doit se manger à sec, bien qu'elle puisse se mouiller avec du vin. Elle est le dialogue du misanthrope, ce qui ne veut pas dire qu'elle puisse faire rigoler l'écrivain ; être misanthrope ne veut pas dire être dépourvu du sens de l'humeur.
 
    Les politiciens ne l'en ont pas, n'étant pas que l'humeur soit de s'en moquer des autres.
      

mercredi 14 décembre 2011

CYNISME

    Je n'ai jamais écouté que personne n'eût dit que Diogène fût un inouï, bien que souvent l'aient haussé au sommet pour le lui appeler fou. Je dois avoir en compte que la plupart du monde ne s'en considère pas, ce même monde qui non plus dit du grand cynique qu'il fût imbécile ; personne n'appelle à une autre de son propre nom. Avec tout cela, je veux y ramener sur le tapis l'anecdote de grande renommée du philosophe qui s'était mis « chercher un homme » par les coins de la ville dans laquelle il habitait. De ce coup de pinceau que le maître a donné à la pensée et qui émerveille à n'importe quelle personne « normale ».
    

     Je ne vais pas être, moi, qui allait dire que si l'amour est égoïste, que si t'en met les allures d'idiot ou que si t'en fait faire des imbécillités ; je ne crois non plus que Diogène aurait dit rien non plus, mais je suis sûr que le maître sourirait devant telle éphéméride.

lundi 12 décembre 2011

TOUT EST SOUMIS À L'OXYDATION


    Dans l'univers où navigue la galaxie, que porte de passagers, entre autres, le système planétaire où tourne la planète, où nous, les humains, vivons. Dans cet univers, temps-espace à notre perception, tout vibre. Alors, tout ce qui vibre, vit ; circonstance qui fait naître, dans ses transformations dues à l'effet de l’oxydation consubstantiel à la vie, en créant de ce processus de nouvelles compositions de celle-là. En conséquence, comme tout ce qui naît, meurt ou se transforme, il n'y ferait que répéter le cycle, tandis que l'univers serait.

    Dans cet univers-là, le seul que nous puissions arriver à entendre, tout vibre, dès la plus petite particule à l'univers tout ; dès le lonsdaleite, l'essence minérale la plus solide sur la terre, aux animaux vertébraux, peut-être, les plus faibles, parmi lesquels sommes-nous, les humains.

    Nous qui sommes doués d'une vue merveilleuse, d'une subtile ouïe, d'un odorat appréciable, d'un sens du toucher notable et pour couronner le tout, nous pouvons communiquer avec une indescriptible diversité de voix.

     Nous qui avons fait du plaisir des choses quotidiennes ; si indispensables à notre existence comme boire, manger ou forniquer, qui arrivent même à nous avoir rassasiés, ce qui nous a amené à mépriser d'autres plaisirs tels qu’uriner ou chier.

    

     On a tout cru, même le domaine de la planète sur laquelle nous sommes et ne sommes jamais contents de notre existence, quelqu’un stupide a inventé Dieu, ou quelque chose comme ça.  

samedi 10 décembre 2011

LA FOLIE ET LA MÉDIOCRITÉ

    La solitude que n'importe qui a eu le goût, ou le plaisir, de l'en faire par copine, vivant lui dans n'importe quel zoo où s'agglomèrent ses congénères, bien elle peut, et l'en fait souvent, devenir folle à cause de la misanthropie ; ce qu’à mon avis n'est pas toujours une maladie, conforme à ce qui s'entend comme telle pour beaucoup qu'on l'en prend, elle n'est au moins si pernicieuse que cela de la stupidité, dont les plus ne le tient pas pour défaut ni maladie, même étant celle-là, très, très contagieuse, et qui se transmit comme toute peste, dans la plus ou moins étroite relation qui s'en fait, en ce cas, avec les médiocres : un genre à profusion et en augmentation sans arrêt, parmi les habitants de ces zoos-là.
  
         
    Que la folie soit une maladie, je n'en doute pas, mais la plupart quelquefois ce n'est qu'un appellatif des médiocres, dû à, que tout cela qui s'échappe de sa courte orbite n'est pas normal parce que n'est non plus médiocre ; c'est comment ça qu'il y est le registre des poids et moyennes des stupides. 
 
 
        La folie, je ne crois que personne n'en doute (c'est pour que vous n'en doutiez aussi). Elle est créative, c'est-à-dire « vivant », toutefois, l’imbécillité, la stupidité ou la médiocrité, personne n'en douterait non plus (ceci pour vous ratifier) qu'elle est amorphe ; je ne sais pas si cette situation se peut définir comme survivant, bien sûr d'aucune manière végétative, les plantes donnent de soi quand même des fleurs.

mercredi 7 décembre 2011

COURSE


    Un homme voulait l'en faire une course au temps, dans l'espace.
     Pari fait, il s'est mis à courir, sans arrêt, à toute la vitesse qu'il pouvait tirer de soi :
      Mangeant de l'espoir
      Buvant de la soif
     Jusqu'à ce que tout s'arrête, la machine qui mesurait le concours est tombée en panne. Celle-ci était fabriquée par les hommes.
 

mardi 6 décembre 2011

HERMÈS, TROIS EN UN

    Si vous causez avec n'importe qui, qu'il se tienne pour illustré, ce type de spécimens, qui appartiennent au genre humain, qui entendent posséder culture ce de posséder de l'argent, aptitude si normal en eux, comme quand on est en train d’uriner, observer si elle est là, même en la tenant par le cou, pour faciliter la manœuvre, ces autoprétendus prétentieusement illustrés, qui donné le cas, qu'un interlocuteur demande à l'un d'entre eux, son avis, dans une situation qu'y concerne sur l'ancienne culture grecque, le sujet en question, il ira sur le champ se mettre dans la tenue adéquate pour poser, ce qu'une fois fait, il tirera de lui un air circonspect (pour cacher son ignorance). Malgré tout, il opinera, même s'il s'agit d’Hermès, que s'il était un dieu, que lorsqu'il était beau, et l'on peut ajouter quelques anecdotes inouïes.

 

    Hermès, petit bonhomme, riche, trop riche pour être un homme bon, de sa richesse, dont je ne vais pas être qui te la vole, mais peut-être Hermès, lui-même, qui pourrait bien être ton dieu, le vôtre : celui des voyageurs, du commerce et des voleurs. Quels sages étaient les anciens Grecs, qui ont fait de trois en un !

dimanche 4 décembre 2011

LES TIQUES ET LES AUTRES

    Le pouvoir consiste en qu'une petite minorité (il n'y a pas beaucoup de place), qui s'est tellement accrochée là, qu'une tique. Ce qu'il en fait sur un corps bien poilu, pour s'y dissimuler, au temps de s'installer hors du moyen que l'animal a infecté pour se défendre d'elle. Cette puissante, minorité, qui tout qu'en doit faire, pour se soutenir juchée dans sa cage d'or, est tout simplement d'empêcher la prolifération d'autres cultures qui soit juste de l'inculture ; ce qui ne veut pas dire, que les tiges soient cultivées, ils n'ont du temps à autre chose que ne soit d'avoir leurs têtes mises en leurs affaires.

    La culture est reléguée… la pauvre ! limitant sa condition, pour les masses, au classique cirque, dans toutes ses expressions, celles-ci souvent présidées magnanimement par les tiques, et pour ces dernières, « la pauvre » est cuisinée par quelques asservis, parfois bien payés ; cuira-t-elle au goût, horrible bien sûr, des patrons et servi sur plat d'argent.


mardi 29 novembre 2011

L'"ADJECTIVÉE" PEINTRE, DE ROYAN

    Une soirée à Royan, en me trouvant dans un bar (évidemment), à plus précision celui de l'Astoria (lequel je conseille à tout vivant qui se passe par là), en causant avec une amie peintre, elle m'a avoué, tout délicatement, comment seulement peut l'en faire une délicieuse fille. Celle-ci qui a bien été surnommée par l'affable Didi, un centurion du théâtre, à ce moment-là sans centurie, en un monologue dont la splendeur fut éclairage dans l'épaisse fumée de l’ambiant, d'un soupir… Ah, la douce peintre ! Revenant à l'aveu de la douce, délicieuse et délicate, où il faut ajouter la belle ; elle dit (comme correspond aux adjectifs-ci) : vraiment, les humains sont un animal laid, parfois horrible, si on les compare avec n'importe quel autre. Bref, je n'aime pas peindre des humains, ce que j'adore est de peindre des animaux.
 
    Écoutant ça je me suis pris d'une exacerbée envie de me mettre à aboyer, ou d'imiter n'importe quel autre animal pour qu'elle me fît un portrait ou un nu, par exemple ; il avait, à son dos, à ma face, un stupide miroir ; à ce moment-là je ne savais pas si blâmer ou remercier, à qui avait placé le stupide miroir là.


jeudi 24 novembre 2011

LES MIROIRS DES BARS


      Toute personne se croit, ce qui est intrinsèque à notre nature, qu'elle est l'image de cela qu'elle veut être, en réalité si ses affaires économiques ne marchent pas, comme elle croit qu'y devraient (ce qui, par beaucoup qu'à l'avis des autres, soit de « prétendue » bienséance, ne l'en sera jamais à l'insatiable) la susdite personne, fier de soi, sera, en autre, fortement convaincue que les coupables de ses échecs sont les autres.
       Alors, si vous voulez savoir comment soyez-vous vraiment, arrêtez ainsi, de vous regarder dans les miroirs chez-vous, ou de n'importe quelle salle de beauté : ils vous tromperont, ils sont viciés… allez-y dans n'importe quel bar (un bar comme il faut, pas de conneries) et là, par un trou, dont les bouteilles vous permettent de regarder le miroir qu'elles cachent, cherchez vos yeux : vous y verrez ce que vous étiez ? Je vous assure que vous serez mécontents de tout cela que vous aviez vu, d'ailleurs parce que, en l'étant, cela voudrait dire que vous seriez contre-nature : la vie n'est qu'une constante évolution. Il est dommage que celle-ci soit de la stupidité.
       Seulement, qui arrive à vieux, et pas par la sagesse, sinon par vieux, se conforme de ce qu'il est, puisqu'il sait qu'il est et jusqu'où il peut toucher ; qui ne l'en sait pas, pauvre homme (ou femme), il est arrivé à vieux (ou vieille) sans évoluer.

mercredi 16 novembre 2011

CONCLUSION SUR: DES POLITICIENS ET DES PORCS

    Une sérieuse étude d'un psychologue généticien, libre-penseur lui, qui travaille depuis longtemps sur les relations humaines dans l'affamée place « do Campo » et les rues adjacentes, dans la ville de Lugo en Galice. Cet endroit en sont ensemble bien assortis de bars (l'un dans une maison, l'autre dans l'autre et ainsi de suite) ceux-là devenus amphithéâtres où ce maître penseur expose et débatte sur son ouvrage, avec d'autres insignes professeurs très versés en tant de matière comme ils sont.

        
Ce sage intellectuel-là (mettant en danger son intégrité physique, personne n'en doute, ils ne sont plus les amphithéâtres qu'il y a dans le susdit campus, qu'on le peut croire) puis de beaucoup de magistrales séances, il est arrivé à la conclusion que : avoir un politicien chez-soi c'est comme avoir un porc ; tous les deux sont si insatiables, qu'ils avalent tout ce qu'on se laisse à leur portée. Pourtant, les porcs, après d'un temps, on se les prend en affection, et non parce qu'ils sont beaucoup plus intelligents. Ils sont aussi beaucoup plus reconnaissants, étant même capables de te faire une caresse après te les avoir donnés de manger.

lundi 14 novembre 2011

DEUX RÈGNES

    
     Dans le règne de ceux-là, qui ont de l'esprit d'être libres, il faut qu'eux-mêmes se révoltent pour établir la République.
 
     
    Dans le règne des médiocres, le mieux est les laisser tous seuls tels qu'ils sont dans la royauté ; il ne se doit faire d'autre chose que leur empêcher d'y sortir, ceux-ci sont, eux-mêmes, la pire peste, la plus contagieuse, pour laquelle le royaume sera le mieux antidote, il sera leur, et son propre abattoir.

dimanche 13 novembre 2011

PAUVRE MISÈRE


      L'humanité, depuis qu'elle a été jusqu'aujourd'hui, n'a été capable de fabriquer qu'une société dont la seule valeur est celle de l'argent, à n'importe quel prix qu'il en soit ; ne nous faisons pas tromper. On se paiera de la dépouille du gibier peuple. La faim d'argent a laissé hors de jeu le concept de l'avare classique et même du puissant dans ce terme.

    La culture, le seul facteur qui nous devrait différencier d'autres animaux (fait à part de la physionomie, bien que ce ne soit pas toujours une exception) s'en est allée, laissant aux mains des manipulateurs qui ont fait d'elle une grosse affaire en plus d'un fort outil pour étourdir les masses.

    La richesse est elle-même un grand piège, ceux qui la possèdent font d'elle une impudique ostentation à l'égard de ceux qui ne l'ont pas, auxquels l'envie les fait la souhaiter, au lieu de la combattre ; quelqu'un l'obtiendra ? Peut-être ! Voici où est le leurre, ce qui fait soutenir dans sa place à qui l'en a.

    Cette fausse moralité des grands supermarchés « tout à vendre ». Avec l'inestimable aide de la nouvelle mode de la mondialisation et l'acquiescement d'un peuple endormi ; duquel les commerçants font grosse affaire, dont il manque d'autres transactions à faire, que vendre de l'inexistence de l’inexistante, dont seulement les immorales ont des moyens de se payer la grâce d'être moralement purs. Les pauvres pour être moralement acceptables (pas purs, pas purs du tout). Ils doivent accepter les choses comme elles leur viennent. Bien qu'ils puissent avoir de l'espoir de devenir riches ou de mourir en grâce de Dieu… celui-ci qui pourvoira des vers !




samedi 12 novembre 2011

CARESSER, POURQUOI PAS?

    Toutefois, que les dieux nous regardent dès la hauteur, là où notre imagination les a placés, ils nous verront petits, misérables, gênants et pourquoi pas répugnants ; ces appréciations que nous prenons, les humains, ne les avons inventées que pour être dieux, nous… lesquels y arrivent.

     Si nous caressons la déesse mère Terre, elle, si près de nous, qui même se laisse rouler par nous, nous soutiendra ; de nos caresses, nous recueillerons leurs fruits, d'où, en les soigneusement manipulant, nous obtiendrons le dieu Élixir, son fils. Ce Dieu si proche de nous, qu'il est, qui nous invite à nous le regarder, tout près de lui, pour le caresser de nos lèvres, pour le mettre en nous, pour l’humaniser, pour nous humaniser.

mercredi 9 novembre 2011

LA SAGESSE DES BÊTES

    Je n'ai jamais vu un chien uriner contre une plante armée d'épines ou contre des orties. Or, en cas de l'en faire, ils ne s'approchent pas autant comme quand ils posent leur miction sur n'importe quel bouquet de fleurs. Bien sûr, ils urinent plus à leur aise sur les fleurs que sur les susdites plantes-là. Pour mieux nous entendre, non pour qu'ils haïssent les fleurs, ni non plus, à qui en préfère le penser, pour les chiens se parfumer en frôlant dans les soyeux pétales de celles-là leurs roubignoles et annexes. C'est pourquoi, à faute d'intelligence humaine, la sagesse que les bêtes ont. Il se peut étendre à tous les autres animaux qui n'en sont pas, « êtres », humains, bien entendu, ce qui ne leur permet pas de se butter contre la même pierre plus d'une fois.
 

lundi 7 novembre 2011

PUNIR LA PUNITION

    On ne s'est jamais parlé tellement de la permissivité, de l'entendement, de la culture, de la solidarité, de la compréhension et de quelques considérations que dans ces temps-ci. Ainsi, c'est aussi vrai que ces mots ne sont jamais restés, pendant ce même trajet temporel, qu'en mots. Mots qui, je dois remarquer, font de la bonne vie à un restreint groupe de prôneurs ; auxquels ne les importe pas d'ajouter d'une autre charge sur le dos de leurs concitoyens (les mêmes de toujours, soit, la classe travailleuse) pour faire qu'ils font sur la peau d'autres dénués d'ailleurs ; ils sont, en autre, mi-aveugles : ils n'y voient pas tout près d'eux.
 
    Le jour que les victimes de ces charmeurs de fausses illusions se réveillent du léthargique songe (si c'est que celles-là arrivent se réveiller) qui les tient pris dans l'impassibilité ; le jour que celle-ci laisse d'être un mot (si c'est qu'elle y laisse) que personne s'étonne donc, qu'ils, les ouvriers, prennent d'une fois ces faux intellectuels et les embrassent en compagnons de travail. N'étant point cette fois, le travail, un mot.
       Si le travail est une punition, tout à lui, sans les dépenses inutiles, peut-être, sinon une joie, quand même, une douce punition.
       Des politiciens, il ne faut rien dire, je les emmerde. Vous faites ce que vous voulez.

dimanche 6 novembre 2011

MEA-CULPA

    Nous avons hérité un bizarre sens de culpabilité de l'époque. L'Europe, par exemple, s'est donnée de l'appeler « colonialiste » parce que leurs satrapes esclavagistes, qui n'ayant presque personne à exploiter ici, se sont allés chercher de nouveaux horizons où exercer leur métier. À cette époque-là, les honnêtes personnes de l'Europe se mouraient de la faim. Ainsi, l'église et leurs pieux acolytes faisaient proie de leurs denrées des femmes, si elles étaient à leur goût, aussi que des garçons pour divers emplois ; c'est-à-dire, comme aujourd'hui, si l'on se laisse aller.

    Je ne me sens point coupable des bêtises que les colonisateurs européens ont faites, même en les trouvant dans les affaires de quelques ancêtres… Je n'ai jamais exploité personne ; toutefois, le colonialisme m'a exploité moi. Il est aussi en train de l'en faire comme à la plupart des populations par-ci par-là : le colonialisme, en plus d'être intemporel, ne connaît pas de frontières.

    Concernant aux pays victimes du colonialisme (n'oublions pas que nous l'en sommes aussi), si leurs patrons auparavant ne l'ont pas fait subir à d'autres, leurs populations ont subi, tout à fait, de l’exploitation de leurs propres satrapes. Le colonialisme comme l'esclavage n'a jamais arrêté de s'exercer, soit d'importation, soit d’exportation, soit en régime interne, ce sont les formes qui ont changé.

 
   

    Apprenons donc, de l'histoire, ne pas tomber dans les bêtises-miséricordes-plaintives, revendicatives de quoi, et à qui. Pourrait-on se faire affaire avec qui a fait de sa vie une affaire ? Les affaires de l'homme d'affaires sont les affaires de ce monstre que nous, l'humanité, avons créé. Peut-être la seule manière de le combattre sera l'oubli : de notre négligence à lui, il ne peut pas faire des affaires.

 
 
 

samedi 5 novembre 2011

L'EAU CIVILISÉE

    Qui ne se bat pas pour un verre de vin, mérite uniquement boire de l'eau  ; et n'est pas pour mépriser l'élément incolore, inodore, transparent et insipide, qui, assez disgrâces, elle en a, sinon pour le mettre en valeur, valeur ajoutée, bien entendu, face à qui ainsi ne la veut point profiter.

 

    L'eau, le sang qui l'en donne de la vie à la plante qui garantira le fruit, où le porteur de l’hémoglobine aura son plein splendeur. Les maîtres en la matière vont élaborer du vin en se servant, à nouveau, de la nature en sa dimension « temps », conjuguée avec leur savoir-faire. Avec tout ce qu'ils apporteront de la grâce au complexe élixir qui ouvrira nos esprits à l'amitié.

vendredi 4 novembre 2011

L'ODEUR ET L'AMOUR

    Quand on est pris de l'amour, pour se laisser traîner de l'attirance de l'odeur de cet amour, on doit se soigner, dans le trajet, de ne pas attraper du rhume, parce que celui-ci lui ferait devenir quelque chose comme un loup, qui a perdu le sens olfactif.
 
       
    L'amour étant odeur, quel dommage, pour qui a perdu l'odorat ; les sons peuvent tromper dans le sens de l'amour à qui manque de l'habitude de les interpréter ; la vue peut ailleurs abrutir à qui l'en cherche avec elle, si l'on n'a non plus l'habitude, de lire dans l'esprit, parce que l'on mettra, presque sans le douter, les yeux dans le corps, de la « bête ».

jeudi 3 novembre 2011

BON APPÉTIT LES VERS

    Les chats chassent des souris parce qu'ils ont de la nourriture à eux, ce qu'ils seraient aussi, par exemple, aux aigles. Alors, le problème serait, pour les chats, qu'en s'adonnant à ce changement de proie, la proie deviendrait eux-mêmes.
 
    De tout cela, il est facile déduire que chacun à sa place, nous pourrions bien vivre. Pourtant, les humains font étalage d'une stupidité sans précédent, tout parce que celle-ci a évolué sans arrêt. C'est difficile, sinon de le faire retourner à la cohérence, de le mettre au frein. Cette affection productrice de telle ankylose intellectuelle. D'où résulte notre surpopulation, qui conduira à l'élimination de chats, loups, souris (ils nous resteront, par un temps, ceux-là des ordinateurs) comme aussi toute espèce animal comestible ou qui occupe de l'espace dont, nous aurons besoin pour faire place au plus gros déprédateur de l'humanité : nous-mêmes.
 
     Patientons donc, jusqu'à nous convertir en un seul vers bien boursouflé, sans cerveau qui, une fois étant au bon point, soit servi à la table des véritables vers… Bon appétit, les vers ; votre table sera bientôt en train d'être servie.

samedi 29 octobre 2011

UNE TERRASSE À MONTMARTRE


    Dans une terrasse de Montmartre ; entre la table que j'occupais et celle-là de l'autre côté, où faisait autant une belle vieille dame, fraîche telle qu'une rose, au regard lucide et inquiet d'un renard « fontainier », était laquelle s'interposait entre la dame et moi, où campait un de ces couples qui aiment partager leur progéniture, même si les invités à tel plaisir ce qu'ils aiment, soient aux couples qui aiment leurs progénitures pour eux-mêmes.

Comme je présentais que ces piranhas finiraient par m'attaquer ; tirant de moi un regard de bœuf égorgé, je me suis mis à meugler plaintivement : j'adore les gosses ! … J'avais trois… Quel dommage !

    Une disgrâce ? M'interroge la mère, curieuse.

    Eh, oui, dis-je, comme à moi-même, ajoutant d'un air de rage : un jour, je les ai tués tous les trois parce qu'ils ne laissaient pas de bourdonner autour de moi.

    À ce que la belle vieille dame fine oreille, voyant tout le danger s'en aller à elle, lance résolument : Ô monsieur. Quel décourageant et pourtant quel courage se devine en vous ? Je suis tellement convaincu que vous seriez de nouveau un patient bon père.

    À ce que j'ai répondu soudain, presque criant : moi, j'ai aussi tué ma belle-mère. Pour me contredire.

    Le couple amoureux, de leurs enfants aussi, s'est resté du temps pour prendre leurs bestioles et s'en aller, ou s'en fuir, je ne sais pas.

    Un clin d'œil a été assez parce que la belle vieille dame et l'assassin, partagent récemment une table vide, faisant cliquer les fois qu'il a fallu les verres successivement remplis de calvados…

vendredi 28 octobre 2011

DISTANCE

     Bien qu'elle soit contraire à ce qui devrait être la synthèse de la société, dans celle-ci tout est dissociation. C'est-à-dire, une distance bizarre, qui, à la différence de celle-là de l'univers, qui tout sépare inexorablement au fur et à mesure que le temps passe, nous inclut, mais sans dissocier l'ensemble. « La bizarre » marche de façon semblable à ce qu'il l'en ferait un poulpe perdu dans le centre d'un immense hangar.

    Notre société est soumise aux critères les plus simplistes. Les uns et les autres, qui se sont mis sur la table pour analyser sa réalité sociale. Les uns et les autres, proposant comme unique objectif de regarder vers l'avenir, ce qui n'a personne avec la possibilité logique de le voir. Pourtant, nous ne nous avons point encore affirmé dans le présent, ni nous ne nous sommes pas advenus à analyser la réalité de notre passé. Ce qui nous conditionne à vivre constamment dans le passé, bien que progressivement plus moderne. Par conséquent, la distance (la bizarre) marche dans l'intérieur de la société, sans qu'elle-même avance que dans l'espace, comme n'importe quel autre objet.

jeudi 27 octobre 2011

LE ROSIER ET LA ROSE









Le rosier fait pousser dans les tiges portées des fleurs épinées. Pour les, parmi nous, « anacoluthes vertébrées » qui n'ayant pas assez de la beauté des roses. Lorsque l'intéressé, par rustique qu'il soit, aura au sens du toucher, on fera sortir de soi un cri de la douleur, lequel inondera ses oreilles (se suppose qu'il en aurait deux).


       […] Le rosier lui donnera trois sens-cadeau !

         

dimanche 23 octobre 2011

SUSURRE











        
 
    Tellement que l'on aime le silence, tout le monde attend, sinon le grondeur des cieux, un susurre qui sort de la terre ; qui, en se mettant par les pieds, pour s'en aller à la tête, en faisant dans ce parcours, vibrer le corps, jusqu'à une fois qu'il est arrivé à son but. Il ajoute dans la palette des songes une nouvelle couleur.

 

vendredi 21 octobre 2011

SILENCE

  
        Le Silence:



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    Que le silence existe, c'est quelque chose qu'on ne peut démontrer ! En plus, il est conseillé de pratiquer son exercice, cela évitera de dire des conneries.

    

lundi 17 octobre 2011

OÙ EST-CE QUE JE SUIS

    Tout ce que j'aperçois, comme l'est la vie, me semble si étrange, qu'elle pourrait bien être, à mon avis, un complexe songe, le mien ou celui d'un autre ? Qui le sait ?

    La question est que cette troublante existence, ou non existence, me tient. Je souhaiterais me réveiller de ce songe d'imbécile, ou que l'imbécile qui le rêve se réveille ; le pari combat, je le sais ! Il s'agit d'être ou de ne pas être, ce qu'en étant dans un songe, ce n’est pas être.

vendredi 14 octobre 2011

LA RECHERCHE

    Il était une personne qui, cherchant le monde perdu, a eu le malheur de l'en trouver, dont elle a pu constater que celui-là n'était pas mieux que celui-ci où elle habitait : tous les deux étaient vraiment le même, bien que l'un soit l'envers de l'autre. Cela lui a produit une si forte déception, qui a transformé son espoir en enfer. Un sage homme, qui passait par là, en voyant s'épanouir par ses allures le désenchantement, l'a dit :
 
     
    Qu'importe de naître pour mourir ou de mourir pour naître, ce qu'importe est de vivre !