samedi 10 décembre 2011

LA FOLIE ET LA MÉDIOCRITÉ

    La solitude que n'importe qui a eu le goût, ou le plaisir, de l'en faire par copine, vivant lui dans n'importe quel zoo où s'agglomèrent ses congénères, bien elle peut, et l'en fait souvent, devenir folle à cause de la misanthropie ; ce qu’à mon avis n'est pas toujours une maladie, conforme à ce qui s'entend comme telle pour beaucoup qu'on l'en prend, elle n'est au moins si pernicieuse que cela de la stupidité, dont les plus ne le tient pas pour défaut ni maladie, même étant celle-là, très, très contagieuse, et qui se transmit comme toute peste, dans la plus ou moins étroite relation qui s'en fait, en ce cas, avec les médiocres : un genre à profusion et en augmentation sans arrêt, parmi les habitants de ces zoos-là.
  
         
    Que la folie soit une maladie, je n'en doute que la plupart des fois ce n'est qu'un appellatif des médiocres, dû à, que tout cela qui s'échappe de sa courte orbite n'est pas normal parce que n'est non plus médiocre ; c'est comment ça qu'il y est le registre des poids et moyennes des stupides.
 
         
    La folie, je ne crois que personne l'en doute (c'est pour que vous n'en doutiez aussi) elle est créative, c'est-à-dire « vivant », toutefois, l’imbécillité, la stupidité ou la médiocrité, personne n'en douterait non plus (ceci pour vous ratifier) qu'elle est amorphe ; je ne sais pas si cette situation se peut définir comme survivant, bien sûr d'aucune manière végétative, les plantes donnent de soi quand même des fleurs.

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