dimanche 6 novembre 2011

MEA-CULPA

     Nous avons hérité un bizarre sens de culpabilité de l'époque dont, l'Europe s'est donnée en appeler « colonialiste » parce que les satrapes-esclavagistes qui n'ayant presque personne à exploiter ici, se sont allés chercher nouveaux horizons où exercer leur métier ; à cette époque-là, les honnêtes gens de l'Europe se mouraient de la faim, car l'église et leurs pieux acolytes faisaient proie de leurs denrées, des femmes si elles étaient à leur goût et des garçons pour divers emplois ; c'est-à-dire, comme aujourd'hui si l'on se laisse aller.
       Je ne me sens point coupable, des bêtises que les colonisateurs européens ont fait, même en trouvant dans les affaires de quelques ancêtres... je n'ai jamais exploité personne ; toutefois le colonialisme m'a exploité moi. Il est aussi en train de l'en faire comme à la plupart des populations par-ci par-là : le colonialisme en plus d'être intemporel ne connaît pas de frontières.
        En ce qui concerne aux pays victimes du colonialisme (n'oublions que nous l'en sommes aussi) si leurs patrons auparavant ne l'y ont fait subir dans d'autres, leurs populations ont subi, tout à fait, de l’exploitation de leurs propres satrapes. Le colonialisme comme l'esclavage n'ont arrêté jamais de s'exercer, soit d'importation, soit d’exportation, soit en régime interne, ils sont les formes qu'ont changées.
 
     
     Il faut apprendre de l'histoire, se laisser de conneries-miséricordes-plaintives, revendicatives de quoi, et à qui. Est-ce qu'on peut se faire, des affaires, avec qui a fait de sa vie une affaire ? L'affaire de l'homme d'affaires sont les affaires ; ce monstre que nous, l'humanité, avons créé. Peut-être la seule manière de le combattre sera l'oublie, de notre négligence à lui, il ne peut pas faire des affaires. 
 

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