samedi 29 octobre 2011

UNE TERRASSE À MONTMARTRE


      Dans une terrasse de Montmartre ; entre la table que j'occupais et celle-là de l'autre côté, où faisait autant une belle vieille dame, fraîche telle qu'une rose, au regard lucide et inquiet d'un renard « fontainier », était laquelle s'interposait entre la dame et moi, où campait un de ces couples qui aiment partager leur progéniture, même si les invités à tel plaisir ce qu'ils aiment, soient aux couples qui aiment leurs progénitures pour eux-mêmes.
       Comme je présentais que ces piranhas finiraient pour m'attaquer ; tirant de moi un regard de bœuf égorgé, je me suis mis à meugler plaintivement : j'adore les gosses ! … j'avais trois… quel dommage ! .
       Une disgrâce ? M'interroge la mère, curieuse.
       Eh, oui, Dis-je, comme à moi-même, ajoutant d'un air de rage : un jour, je les ai tués tous les trois parce que ne laissaient pas, de bourdonner autour de moi.
       À ce que la belle vieille dame fine oreille, voyant tout le danger s'en aller à elle, lance résolument : Ô monsieur. quel décourageant et pourtant quel courage se devine en vous. Je suis tellement convaincue que vous seriez de nouveau un patient bon père.
     À ce que j'ai répondu soudain, presque criant : moi, j'ai aussi tué ma belle-mère ! Pour me contredire.
       Le couple amoureux, de leurs enfants aussi, s'est resté du temps pour prendre leurs bestioles et s'en aller, ou s'en fuir, je ne sais pas.
      Un clin d'œil a été assez parce que la belle vieille dame et l'assassin, partagent la récemment table vide, faisant cliquer les fois qu'il a fallu, les verres successivement remplis de calvados…

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