dimanche 13 novembre 2011

PAUVRE MISÈRE


       L'humanité, depuis qu'elle a été jusqu'aujourd'hui, n'a été capable de fabriquer qu'une société dont, la seule valeur est celui de l'argent, à n'importe le prix qu'il en soit ; ne nous faisons pas tromper. On se paiera de la dépouille du gibier peuple. La faim d'argent a laissé hors de jeu le concept de l'avare classique et même du puissant dans ce terme.
       La culture, le seul facteur qui nous devrait différencier des autres animaux (fait à part de la physionomie, bien que ce ne soit pas toujours une exception) s'est allée laissant à mains des manipulateurs, qui ont fait d'elle un gros affaire, en plus d'un fort outil à étourdir les masses.
       La richesse est elle-même un grand piège, ceux qui la possèdent font d'elle une impudique ostentation à l'égard de qui ne l'ont pas, auxquels l'envie les fait la souhaiter, au lieu de la combattre ; quelqu'un l'obtiendra ? peut-être ! voici où est le leurre, ce qui fait soutenir dans sa place à qui l'en ont.
       La moralité appropriée par les grands supermarchés « tout à vendre » avec l'inestimable aide cette nouvelle mode de la mondialisation et l'acquiescement d'un peuple endormi, de laquelle les prêtres de ces grandes aires font la plus grosse affaire jamais imaginée, dont il n'a pas d'autre transaction à faire, que vendre de l'inexistence de l’inexistante, dont seulement les immorales ont des moyens de se payer la grâce d'être moralement purs. Les pauvres pour être moralement acceptables (pas purs, purs du tout) ils doivent accepter les choses comme elles leur y viennent, bien qu'ils puissent avoir de l'espoir de devenir riches ou mourir en grâce de dieu : il pourvoira… des vers, bien sûr !


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