vendredi 29 juin 2012

NI OPTIMISME NI PESSIMISME: RÉALISME

    La pandémie enrage, fouet de toute humanité possible, frappe sur elle tellement que si les rayons du soleil, devenus de plus en plus brûlants, l'en fissent sur la verdeur, lequel fait pousser la terre humide, celle-ci à qui le soleil enflammé transformera en désert ; rochers et sable observés de son dessus, par méprisants, avares, noirs et gros nuages, qui ne laisseront tomber d'eux, ni une seule goutte d'eau.

      Là-bas, les vers célèbrent la défaite, sans prévoir que celle-ci est pour tous. Les cadavres n'ont que restes de chair, collées aux os et l'évolution adaptative de ceux-là, n'a pas eu du temps à les faire développer des dents pour les y ronger.

    Quand les méprisants, avares, démesurément gros, nuages noirs, impuissants de supporter leurs lourdeurs, tombent sur terre, il n'aura pas sur elle de semence à faire germer.

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