lundi 25 juin 2012

NE SOMMES RIEN

   Quand quelqu'un meurt, les personnes de l'entourage du disparu, bien pourront constater, que la vie suivre son cours sans rien changer :

      Le camion du ramassage des ordures qu'y passe ; un type de la pub qui fait sonner ce petit truc, tourment de dormants, chez-toi ; l'adorable bébé des voisins qui s'entraîne à casse-pieds, etc. tout cela quand le souffrant est dormant ou en train de faire sublime exercice. 

     En tout cas, le défunt déambulera, de plus en moins, par l'onirique paysage des souvenirs de ses proches ; mais, bien sûr, personne ne fera rien pour le rejoindre, afin de beaucoup que sous un démarrage, pour faire de l'épique de son souvenir ; quelqu'un prône pris d'un élan de désespoir, versant une furtive larme, la plus furtive possible, alors, on prône : la vie est une merde, ce dont tout le monde approuvera, même qu'il y ait d'entre les porteurs de deuil, croyants fiers en dieu, même aussi que parmi ces croyants on ait, qui sa vie soit tout à fait dans un état lamentable, personne ne voudra s'en aller à la droite de dieu père (sa gauche, évidemment, est vide, aucun de ces athées rouges, n'est jamais arrivé se faire porteur de sa place).

     La question n'est d'autre que : quand quelqu'un meurt, les choses ne vont changer qu'en la mesure qu'elles l'en allaient faire. Par autre côté, que la vie est une merde, personne l'en doute, pourtant, il n'a d'autre chose que l'on se connaisse ; c'est pour ça, sans doute, que personne ne veut mourir, à ne pas être de quelqu'un qu'autre qui soit conscient de que ni ici ni là, il n'a rien à faire. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire