jeudi 28 juin 2012

RAMIRE, UN OEILLET DE VILLE


    Un œillet, étant assez des abeilles, des papillons, et d'autres bestioles, qui le cassaient les racines, même étant lui villageois, bien que résidant sur l'un de ces parcs, où l'en étaient aussi les bancs qui tant aimait chanter le toujours bien aimé et jamais assez bien estimé Brassens (quelque défait, il avait d'avoir, pensait Ramire, qu'est comme s'appelait l’œillet) ces susdits bancs donneurs d'asile aux amoureux, y parmi les désespérés, qui désespéraient les fleurs, les faisant faire du strip-tease au rythme de l'ennuyeuse chanson : oui-non, oui-non, oui-non…


     
     
      Vu le vu, personne sérieuse a bien à comprendre, que Ramire voulût ficher le camp ; à cela qu'il profite, une matinée dont un gommeux ahuri errait éperdu par ses alentours, l'attirant sur lui jusqu'à se faire prendre par le brillantiné parce qu'il le porte à sa boutonnière.

         L’œillet Ramire, s'est-il allé donc prend les apéritifs par la rive droite, s'en aller déjeuner pour s'assoupir de l'air campagnard aux bois de Boulogne, bien que par là, les bestioles étaient grosses bêtes, lesquelles ne gênaient pas œillet.
Retour à tous les deux rives, visiter les terrasses. La soirée, on monte Montmartre, où attendaient les boîtes de nuit que tant alla aimer Ramire. Il se réveille toute plie, entre les plies de la veste du gommeux, devenu collant, qui avant de reprendre son image, ramasse celle-là du sol, sans avant de la mettre au dossier d'une chaise, jeter l’œillet Ramire dans la poubelle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire