dimanche 10 juin 2012

UNE QUESTION DE PARALLÈLES

    Les terres au-dessus du parallèle 60° et celles-là au-dessous du parallèle 40° n'admettent pas les mêmes cultures ; voilà, ils sont donc les conditions du terrain qui font « la culture » pas nous ; en autre manière de le dire, une personne du sud de l'Europe, quand les conditions climatiques sont extrêmes, n'en ira jamais au nord en T-shirt, du même qu'une autre du nord ne l'en va faire au sud en manteau, pour beaucoup que l'Europe atténue le transit se servant de l'échelle des parallèles qu'y vont du nord au sud ; nous sommes ici plusieurs pays, par où, chacun que se passe par chacun doit s'adapter aux mœurs des habitants qu'il y a, tout simplement parce qu'ils sont déjà imprégnés du terroir.


      La connerie de la mondialisation ne sert qu'à standardiser les marchés, pour vendre les mêmes babioles, fabriqués à bas coût en conditions esclavagistes, partout, anéantissant la diversité culturelle, adaptée chacune à chaque pays, dont les habitants sont en train de devenir, absolument esclaves producteurs et esclaves acheteurs, tout au service de la multinationale du bénéfice pour le bénéfice. Il faut remarquer, avec l'inestimable et inconditionnel concours, de « progres » décaféinés et d'une gauche endormie sur ses lauriers ; la droite et annexes, ils se sont conformés avec les pourboires des marchands.

        La mesquinerie fait les peuples débiles, voilà une double piège, par ici y vont surgir les que voudront être forts, et par là, d'entre la morbidité et l'agitation, la cohérence sera banalisée.

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