dimanche 24 juin 2012

ROMUALD ET LE RAYON VERT

    Le chat Romuald (comment il s'en allait appeler sinon, un chat comme il faut) assez de chercher partout la beauté, cela qui à lui l'était une inconnue, une si fortuite, que fortunée soirée, puis d'avoir bien mangé, il se plante tellement immobile qu'un tournesol à l'attente que les rayons du Soleil apparaissent, devant un miroir, à l'attente, de l'apparition des rayons de la beauté ; sans faire Romuald d'autre mouvement que celui-là de s'allonger, de là, qu'en gardant cette pose, il se fût bientôt endormi bercé par l'assoupissement de la digestion. Il s'est mis à l’horizontale.

     Ce jour-là, à ces heures dont le Soleil s'en va coucher, celui-ci jeté un rayon, mélange de jaune et orange, qui tout juste quand il entre par la fenêtre, au s'en heurter contre le miroir, il est percé par un autre vert, qui déflagre dans le réflecteur ; orthographiant la lumière pour qu'elle donne un cri de silence, lequel réveille le dormant l'en offrant un coup de beauté… la patronne qu'y vient, balai à la main etc, etc. Eh bien ! … non… mais oui : Romuald avait mangé le dîner de ses hôtes.

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