jeudi 21 juin 2012

LA TORTUE SPORTIVE

    La tortue Marie-Écaille, un jour, dont elle n'avait rien mieux à faire, que rien faire, en voyant passer une camarade, aux allures de son naturel fatigué, cela qui tire d'elle du courage (sans que tortue sache d'où) que l’a imprégné d'un si imprévu que fort élan, pour se lancer à la poursuite, d'une camarade qui marchait, au pas d'une tortue comme il faut, n’ayant pas, la soudainement étourdie, d'un autre intérêt, que celui-là de la dépasser.

    À partir de tel concurrentiel jour, sans que, à nouveau, tortue sache pourquoi (ce qui ne veut dire, que les tortues tout ignore, il s'agit, bien sûr, que telles nouveautés impressionnistes n'étaient dans leurs paramètres) Marie-Écaille qui résolut de se faire athlète ; sans aucune apparente préoccupation d'un voisinage, tout préoccupé, autant pour Marie-Écaille, comme que la telle fantaisie s'en propageât y parmi… Attendant donc, les conseils d'une vieille tortue, si sérieuse que vieille et compte tenu que les tortues peuvent, si l'on se les laisse, être très âgées, elle était très sérieuse, laquelle était arrivée à la conclusion, après rigoureux analyse, de que la jeune s'était fait toucher d'un mal, auquel étaient très vulnérables les têtes peu entretenues, ajouta la sérieuse, provenant d'un appareil, que l'un de ces animaux bizarres qui marchent à deux pattes, toujours très pressés, pour revenir par où ils étaient allés, sans rien avoir fait, cet appareil-là qui même étant chez eux, il propageait ses rayons-luminescents-nerveux sur l’extérieur, par où habitait la colonie de tortues, ces rayons qui avaient contaminé Marie-Écaille de la maladie de la compétitivité, faisant d'elle une compétitive compétitrice qui avait fait de sa vie une pure compétition.

     Un jour si malchanceux pour l’athlète, que soulageant pour la communauté tortue, qui en allant, la pauvre, en course, elle s'était fait toucher, cette fois d'une crampe si fort, que tout était une crampe, en conséquence, au ne pas pouvoir la malheureuse, faire agir un seul muscle de soi, et restant hors de son défensif caparaçon pattes et tête, on a profité l'occasion de déjeuner un renard qui passait par là.

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