vendredi 1 juin 2012

CLASSE DE BOTANIQUE

    Par un parc, improvisé en jardin botanique par une professeure, pleine de soi telle qu'une poule entourée de toute sa nichée, elle s'y glisse avec cette joyeuse bande : un nuage d'été qui rafraîchit de son pas l’ambiante amorphe sans froid, ni sans chaleur. Les fillettes, les unes font la bouche en cul de poule, les bras en cous de cygnes, les élevant, pour prendre les fruits du ciel, de leurs figures dessinées au style du blé prêt des moissons ; les autres embrasées aux portefeuilles écoliers, celles-ci blé qui courbe à la force du vent des rires, y parmi le cristallin tintinnabuler, quelques gauches canetons qui ne peuvent faire d'autre que le rôle de pots cassés, là par où tourbillonnent ces fleurs danseuses.

     Tout cela m'en a fait penser, que dans l’espèce humaine, au mâle le doit mûrir le temps, parfois Chronos arrive à faire de lui quelque chose ; ce que dans la femelle, en observant, au moins, la poule qui fait corps à ce nuage-là, sur le sien, le temps n'en a point fait aucun dégât.  

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