vendredi 18 mai 2012

LA PERTE D'UN AMI

    Quel triste grandeur, de la vie, fait la mort.

    Grand douloureux vide.

    Le vide d'un autre à toi,

    Dont seulement reste, la solitude du souvenir.

    Le souvenir des fêtes faites,

    De l’apaisement des mauvais moments, qui deviennent fêtes, autour d'une bouteille, laquelle se libère du rouge dans des verres disposés à faire un, deux, tantes qu'il le faut… toast à la vie, 

     De la joie d'une amoureuse que l'on rencontre, ou du regret de celle-là que l'on te quitte n'importe quoi que ce soit : la joie et la douleur est fini toujours autour d'une bouteille,

   De la perte d'un ami par toujours (si celle-ci ne se doit, au caprice des fileuses, donc il n'était pas un ami) ce qui s’adoucit, pourquoi pas, autour d'une bouteille. 

      … mais, à partir d'aujourd'hui, avec qui je ferai un toast ? 

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