mardi 22 mai 2012

LA PETITESSE ET LA GRANDEUR

    Si vous prenez une feuille verte d'un pré, et la mettiez longitudinalement aux puces, et entre eux, en la pressant avec, au soufflet par la fente avec laquelle restera prisonnière la susdite feuille d'herbe, l'air tirera d'elle un son aigu.

      Si bien un paysan, à cette exposition ci-dessus ferait la sourde oreille depuis presque son début, sachant où elle en va aboutir ; par contre, à un villageois l'y deviendra, à plus grand qu'en soi la ville dont il habite, et en la proportion de sa mesure, de la stupéfaite incompréhension duquel il sera surpris devant semblable connerie. Pourtant, su vous faites pareille connerie, aménageant le scénario en ville, pour donner cette fois l'avantage au villageois : Qu'est-ce que vous proposiez pour taquiner le campagnard ? Qu'a-t-on fait le villageois dans la grandeur fanfaronne qu'un campagnard n'ait pas fait dans la stoïque petitesse ?

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