La vie roule soutenue d'un axe, lequel s'en va fondant avec la chaleur des cœurs qui se l'approchent. Cet axe qui, au fur et à mesure, prend de la vigueur, fait des chemins par où celle-là passe, même des plus agrestes, une joyeuse promenade, par laquelle même les cailloux n'incitent qu'à improviser des rythmes sous lesquels on danse si heureuse qu'infatigablement.
La vie, qui n'est que vie, perd-elle graduellement, inexorablement, l'un que l'autre des cœurs qui l'en ont forgé son axe. Aujourd'hui, celui-ci qui soutient la mienne, l'un des forgerons qui était tout rouillé est mort. Il l'a laissé fortement affaiblie.
Adieu Luis, mon ami.
Merci de ces amis de Sevilla
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