mercredi 16 mai 2012

LA GRÈCE, PAR EXEMPLE

    Si dans l'espace et le temps, dont nous sommes, un chat est un chat, du même que, deux chats sont deux chats. Soit trois chats, étant un trio, ils ne sont ni un chat, qui ne peut être qu'unité, ni deux chats, voire : un couple ; aussi comme, non plus, trois chats, comme trio, ne peuvent être que trois chats.

      Que ce raisonnement soit une connerie, personne l'en doute ; pourtant, que la classe travailleuse, grecque par exemple, elle doive payer l'insondable dilapidation que, du fruit de son travail, ont fait quelques satrapes insultants, insulteurs du plus élémentaire principe de l'intelligence. Que ces dégénérés pleins de satisfaction de la misère du peuple que de leurs propres richesses, soient à l'abri de ces événements, dans la somptuosité, chez les charognards qui dehors et dedans du pays qui ceux-là ont ruiné, manient au plus démagogue style les restes qu'y ont laissés leurs protégés, prenant en otages les travailleurs, ceci qui n'est point de connerie, il est une connerie quand même aussi certaine que celle-là des chats en question.

      Que ces salvateurs, sauveurs de patries, par-ici par là, enlevant dictateurs pour placer d'autres (sans expérience, fleurissent-ils, par n'importe où les salvateurs sauvent, à profusion, déployant ces nouveaux apprentis, une féroce concurrence entre eux, et en plus avec les poches vides). Pourquoi pas, sans envahir, sans barbarismes ni guerres, tout simplement fermant les marchés aux paradis fiscaux nos élus mettent frein à l’inévitable débâcle qui se laisse apercevoir au loin. Je sais, c'est une autre bêtise, jusqu'à qu'elle laisse de l'en être ; à ces temps-là, le précipice que nous sommes en train de creuser ici, il sera du même, quand nous prenons le chemin de retour, que celui qui nous trouverons en nous enfuyant de lui. 

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