Les humains, comme l'existence parmi laquelle nous sommes, sommes ce que nous sommes : poussière regroupée par un espace défini de temps qui voyage dans l'espace-temps ; un voyage que, en ne le sachant pas profiter tel qu'il est, peut-être pour la raison que la sottise que nous empreigne, qui nous fait penser que nous pouvons le maîtriser.
Nous,
les humains, naissons inconsciemment égoïstes « loi de vie »,
maintenant nous apprenons à changer des gestes de tendresse par des
friandises ; après, ils seront les pleurs qui nous en feront
conquérir des trucs qui en vont gêner plus aux donneurs que les
pleurs mêmes, objet gênant du chantage. Bref : tout ça qui
est la vie, jusqu'à ce qu'on veuille le tout présent-abstract ;
comme si ce tout fût au-dessus du néant. La mort nous mettra tous à
notre place.
Dommage que nous ne profitions pas de la connaissance qu'il peut, qu'il faut, qu'il a besoin,
chacun à prendre pour bien vivre entre nous (il n'y a pas d'autre)
sinon qu'à l'employer pour nous taquiner misérablement.