ni dieu, ni roi, ni mondialisation; la voici une autre, qui sinon vieille, belle chanson
mercredi 28 septembre 2011
UN FLEUVE
mardi 27 septembre 2011
LA PROPRIÉTÉ ET L'AMOUR
La
difficulté de faire fleurir l'amour, de le laisser d'abord germer,
c'est que l'on a été prêt à l'amour. Des choses que l'on peut
conquérir, même qu'elles soient partout, pour les profiter en les
partageant. Cependant, pour des esprits propriétaires, pas de
question, la question est de les tenir en propriété, que si bien on
ne les profite pas, les autres non plus.
samedi 24 septembre 2011
PAUVRES CONS
Nous,
les humains, naissons inconsciemment égoïstes « loi de vie »,
maintenant nous apprenons à changer des gestes de tendresse par des
friandises ; après, ils seront les pleurs qui nous en feront
conquérir des trucs qui en vont gêner plus aux donneurs que les
pleurs mêmes, objet gênant du chantage. Bref : tout ça qui
est la vie, jusqu'à ce qu'on veuille le tout présent-abstract ;
comme si ce tout fût au-dessus du néant. La mort nous mettra tous à
notre place.
vendredi 23 septembre 2011
RENDEZ-VOUS CHEZ LES NUAGES
mercredi 21 septembre 2011
UNE ALLUMETTE SANS IMPORTANCE
Le
feu s'étend par la voiture, immédiatement par la pompe, par le
garage tout, par la maison, par celle-là d'à côté, par l'autre,
par l'autre ; par le pâté de maisons, cette pâte par sympathie
(maudit la grâce) touche un autre, un autre, un autre… la ville
brûle ! … sans Néron qui joue la lyre et chante des poèmes.
mardi 20 septembre 2011
L'ENTERREMENT DU LIÈVRE
Mes
amis n'aiment pas trop bien les sardines. Alors, ils ont décidé de
l'en faire les funérailles à un lièvre. Ainsi, à la vieille de
son enterrement, l'un qui gît, tout dépouillé de ses habits ;
embaumé, sur un lit de porcelaine orné de dessins dorés.
lundi 19 septembre 2011
PARFAITE IMPERFECTION
Une
personne qui aime la perfection et s'aime soi-même est une pédante ;
dans le cas-là que celle-ci, en se voulant aimer, ne puisse pas l'en
faire, elle est une imbécile ; pourtant, si cette même personne,
supposant qu'elle catégoriquement ne s'aime pas. Elle n'aimerait pas
non plus la perfection. Cependant, elle peut aimer, sans qu'il soit
la perfection, d'où la correspondance à cet amour-là peut la faire
s'aimer soi-même.
La
perfection serait la cause de la disparition de tout le connu, à
notre perception, parce que tout est cause d'une imperfection. Ainsi,
à l'avis d'une existence, la nôtre, plus ou moins adéquate dans
l'environnement dont nous sommes. La question serait de modeler la
propre imperfection de chaque individu, faisant tout pour que
celui-ci ne fasse rien pour perfectionner l'imperfection des autres.
Dans
l'immensité imparfaite de l'espace, entrent toutes les petites
imperfections que l'on voudra ; celles-ci
qui pourront vivre en harmonie toujours qu'elles se respectent en
individus. Voilà-ci le truc de l'évolution (qui correspondrait) à
l'époque où nous sommes, c'est-à-dire l’éclectisme en toute sa
splendeur, rien à voir avec le bourreau de l'humanité : « le
dogme ».
jeudi 15 septembre 2011
VÉLOS, TROTTOIRS ET PIONS
lundi 12 septembre 2011
LA DÉLICATESSE ET LA FAUTE DE CELLE-CI
Ces personnes sensibles, sensibles à tant de beauté, ont du pain et des fruits chez eux, et chez elles, elles ont aussi des jambons pendus dans leurs caves, où les étages sont débordants d'autres denrées.
Il y a par ailleurs des gens dont il n'a point fleuri l'esprit de la délicatesse. Celles-ci qui ne regardent des fruitiers que la maturation de leurs fruits. Du blé, que quand il est jaune, pour le saccager le grain. Ils feront de la farine qu'ils amasseront pour faire à son tour du pain. Ces personnes durcies qui aiment uniquement les jardins potagers. Ces personnes qui ne regardent pas la douceur inouïe, blanche et fragile d'un agneau sur n'importe quelle prairie. À l'attente de la négligence du berger pour s'en approprier… Ils ne voient pas la tendresse, seulement de la viande… fauves !
samedi 10 septembre 2011
SE MARIER EST FOUTU
Un homme et une femme peuvent être un film, le Lelouch. Une femme et un homme qui ont fait (tandis que le processus d'accouplement est arrivé au but attendu par l'État –reproducteurs et contribuables institutionnalisés-) des conneries propres auparavant au trépas comme célibataires. Ce moment même, dont l'épreuve du mariage, celle-ci qu'en les passantes, heureusement, sans que le virus de la honte ne tuât pas ces victimes prédisposées au martyre, il peut les arriver quoi qu'il en soit : joie, ennuis, bonheur, malheur ; premier bébé, toute une surprise déguisée de bonheur, un second bébé laisse d'être surprise, un troisième…
La vie, pour ces bonnes gens, s'en passe bien que mal ; et s'y vont trouver leurs fils, « la joie de la maison ». Jouant à être indépendants, dépendants de leurs parents. À cet âge dont les hormones s'emballent à cause de ce que ces indépendantes fassent de la maison de leurs parents la poubelle des projets d'eux-mêmes enveloppés en plastique. Jusqu'à ce que ces indépendants prennent tout à fait leur indépendance, s'en allant constituer leurs propres domiciles.
Ces nouveaux mariés, procès passé, ils vont, eux aussi, avoir des fils ; ces fils, petits-fils de leurs parents, faits grands-parents par leurs fils, ces grands-parents qui recevront leurs petits-fils chez-eux, où les petites rempliront la poubelle dont leurs parents précédemment avaient éparpillé leurs possibles frères enveloppés en plastic. Aucun repos n'existe pour les gens, nés pour souffrir.
vendredi 9 septembre 2011
UNE AFFAIRE À MORPHÉE
mercredi 7 septembre 2011
LA BANDE DES TÉNIAS
De la
majorité humaine appauvrie, les plus végètent, quelques-uns vivent
indignés voyants que rien s'en fasse contre la médiocrité régnante
(pourvu que l'on fût de ne rien faire, peut-être la meilleure
pilule amaigrissante) et les restantes s'indignent de ne pouvoir pas
être, eux aussi, partie constituante de la classe dominante. Soyons
retordus pour vouloir être un ténia
lundi 5 septembre 2011
UN CASSANT NUAGE NOIR
Une bagatelle peut prendre une
si fort apparente importance à force de l'orner de mensonges (le
vrai est bref). De même qu'un ballon, auquel, en moyenne, on le
souffle de l'air, gonfle, bien qu'à celui-ci l'excès y aille l'en
faire éclater. C'est pour cela que les professionnels du mensonge
et, à nouveau, utilisent le parallélisme argumentaire. Pourtant,
lorsqu'ils ont rempli un ballon, avant qu'il éclate, ils gonflent un
autre et un autre, sans arrêt, jusqu’au nombre de ballons est
augmenté. Tellement que le poids du menteur ne peut pas les arrêter
et s'envole avec eux.




















