samedi 4 janvier 2014

LE PRIX DU RESPECT

    Marcellin, tel qu'il s'appelait le lion que se regardait dans le miroir imaginaire qu'il avait façonné de ses âgés, pas précisément pour se coiffer sa crinière, sinon pour regarder l'avenir, le sien, miroir dont il se voyait vieux et sans crinière, que coiffer ; sans la force avec laquelle il avait défendu le terrain de chasse des chasseurs autres parce qu'ils y chassent à son plaisir les chasseresses, qu'à ce moment-là de sa vieillesse étaient en train de le chasser à lui du troupeau.
 
   
    Le lion Marcellin, pour ne pas perdre place chez les siens, se met-il résolu apprendre, choisissant à en faire, par toute leçon, celle de regarder le portrait que d'eux-mêmes montrent les bipèdes sans plumes, dont il apprend qu'ils respectent leurs ancêtres par leur sagesse. De cette salade qu'il se monte entre le miroir et le tableau, il crut absolument trouver là le truc à la sauvegarde de sa vieillesse, ce qui est seulement se faire sage tel qu'il supposait, l'en étaient les vieux bipèdes.
 

    À la suite, Marcellin met tellement de la force à se faire sage, qu'il ne l'en a fallu se faire à vieux pour y arriver, puisqu'il, avant que l'en eût prévu, était déjà parmi les siens quelqu'un, soit de sage, ou quelque chose comme ça, mais à être considéré. Résultant de cette considération qu'il fut défenestré avant d'arriver à vieux. La population de son troupeau devait d'être assez de celle-là, pour se mettre à chercher une fenêtre dans le Serengeti, au pauvre tant de sagesse lui a fait confondre celle-ci et le pouvoir.
 

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