Marcellin,
tel qu'il s'appelait, se regardait dans le miroir imaginaire qu'il
avait façonné de ses âges ; pas précisément pour se coiffer sa
crinière, sinon pour regarder l'avenir, le sien. Miroir dont il se
voyait vieux et sans crinière ; sans la force avec laquelle il
avait défendu le terrain de chasse des chasseurs autres. Parce que
chassent à son plaisir les chasseresses qui, à ce moment-là de sa
vieillesse, étaient en train de le chasser à lui du troupeau.
Le
lion Marcellin, pour ne pas perdre place chez les siens. Il se met
résolu à apprendre, choisissant de le faire, par toute leçon,
celle de regarder le portrait que d'eux-mêmes montrent les bipèdes
sans plumes, dont il apprend qu'ils respectent leurs ancêtres par
leur sagesse. De cette salade qu'il se monte entre le miroir et le
tableau. Il crut absolument trouver là le truc à la sauvegarde de
sa vieillesse, ce qui est seulement se faire sage tel qu'il
supposait, l'en étaient les vieux bipèdes.
À
la suite, Marcellin met tellement de la force à se faire sage. Qu'il
ne l'en ait fallu se faire vieux pour y arriver. Ainsi, il, avant que
l'eût prévu, était déjà parmi les siens. Que sinon, soit sage,
mais à être considéré. Résultant de cette considération, il fut
défenestré avant d'arriver à vieux. La population de son troupeau
devait en avoir assez de celle-là pour se mettre à chercher une
fenêtre dans le Serengeti. Au pauvre, tant de sagesse lui a fait
confondre celle-ci et le pouvoir.
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