Il
fait sentir triste le peuple, les peuples tous, se plaindre pour être
exploités, maltraités ; pleurer pour être esclavagés par les
puissants, quand ceux-ci prennent leur force pour y faire, de la
force de ces peuples exploités, maltraités, esclavagés.
Dans un État qui se tient pour démocratique. Le peuple n'a pas du droit de se plaindre ni de pleurer, quand même, des défaites, conséquence des abus que les font subir les satrapes d’opérette qu'eux-mêmes ont élus pour bien diriger la richesse de tous. Ce qu'ils n'en font, en outre, ni de la sienne, sinon de celle de leurs patrons ; voilà l'abstraction que tous nous laissons faire de la démocratie… la pauvre ! Cela qui dans les satrapies plus sérieuses se fait autant que dans ces imitations de pacotille, mais sans se couvrir de bouclier, de cette connerie-là qui fait croire qu'ils fabriquent de la démocratie.
Il
fait triste que les uns, les autres, qui fondaient son pouvoir sous
l’exploitation et l'esclavagisme du peuple ; dont ceux-là
prenaient la force pour l'en tenir, des bras mercenaires de ce même
peuple, lesquels se font bien acheter par quelques pièces.
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